« Mitsuo Kawano, jeune trentenaire, est étonné quand il croise par hasard Gorô Kida, un ancien camarade de classe devenu le président d’une importante compagnie. Il est encore plus surpris lorsque celui-ci l’invite dans un club très sélect où travaille une autre ancienne amie d’école, la belle et mystérieuse Mitsuko, devenue entraîneuse. Mitsuo mène une carrière de rédacteur pour une publication culturelle en attendant de fonder sa propre revue d’histoire. En dépit d’un certain détachement sexuel, il s’entend bien avec Atsuko, la mère de ses deux enfants. Il se contente de fréquenter les salons érotiques pour combler ses besoins. Mais ces retrouvailles fortuites ravivent en lui les rêves et les désirs de jeunesse. Avec sa prose intimiste et précise, Aki Shimazaki explore cette fois ce que l’on devine derrière la paroi trop lisse des apparences. »
Azami est le premier roman d’Aki Shimazaki que je lis. Il s’agit du premier titre d’un troisième cycle de l’auteur japonaise installée au Canada. Après deux premières pentalogies Le poids des secrets et Au coeur de Yamato, Aki Shimazaki démarre donc un nouveau cycle avec ce court roman (130 pages).
Je n’ai pas d’éléments de comparaison avec les autres romans de l’auteure, mais j’ai bien aimé Azami. Azami veut dire chardon. C’est le nom d’une comptine qui revient souvent en tête de Mitsuo, c’est aussi le surnom de Mitsuko, le premier amour de Mitsuo, qu’il retrouve 24 ans après l’avoir perdue de vue.
L’écriture est fluide, poétique. Le roman, lu en une paire d’heures, permet d’évoquer les souvenirs d’enfance, les amours perdus, les rêves d’avenir et s’interroge sur les trajectoires de vie. Faut-il courir après ses rêves ou se satisfaire du bonheur que l’on tient déjà dans ses mains?
Une agréable lecture.
Azami – Aki Shimazaki – Leméac/Actes Sud – 133 pages (janvier 2015)
Bonjour Mademoiselle,
avec tout ce temps sans article de votre part, je n’ose plus ouvrir un seul livre, de peur qu’il ne soit excessivement mauvais. Je me languis de vous lire à nouveau…
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Merci Tristan, il va falloir que j’écrive à nouveau alors… Belle soirée et merci de cet aimable commentaire.
Maeve
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