Le violoniste – Mechtild Borrmann

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« Moscou, 1948. Alors que le violoniste virtuose Ilia Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d’applaudissements, son stradivarius à la main, il est arrêté et conduit à la terrifiante Loubianka, le siège du KGB, sans comprendre ce qu’on lui reproche. Après des jours de privations, d’humiliations et d’interrogatoires, Ilja signe des aveux absurdes qui le condamnent à vingt ans de goulag, contre la promesse que sa femme Galina et leurs deux jeunes enfants ne seront pas inquiétés. Mais sa famille est envoyée en exil au bout du monde, dans un enfer à ciel ouvert au Kazakhstan. Le violon de Grenko d’une valeur inestimable disparaît à jamais. Deux générations et quelques meurtres plus tard, le petit-fils d’Ilia, Sasha, se met en quête du stradivarius et apprend les heures les plus sombres de l’histoire de sa famille, broyée par le régime totalitaire et ses hommes de main, indifférents à toute dignité humaine. »

Je vous en parlais hier : j’ai été sélectionnée pour faire partie du jury du Prix des lecteurs du Livre de poche dans la catégorie Polars (Joie !).

Tous les mois, je dois lire deux ou trois romans sélectionnés par Le Livre de Poche et choisir mon préféré.

Ce mois-ci, s’affrontaient Le sang versé d’Åsa Larsson et Le violoniste de Mechtild Borrmann. Hier, je vous donnais mon avis sur le roman d’Åsa Larsson, c’est maintenant au tour du Violoniste d’être passé au crible.

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Je pense que si je n’avais pas reçu ce roman de la part du Livre du Poche, jamais je n’aurais lu Le violoniste. Déjà parce que je ne suis pas très fan de littérature allemande (ce n’est absolument pas objectif, je sais) et ensuite parce que je n’aime pas trop me confronter à l’histoire de l’URSS, des goulags, des camps de travail (là encore, je ne suis pas objective, mais cela tient à mon histoire familiale).

De prime abord, donc, Le violoniste ne m’inspirait pas vraiment. Et pourtant, j’ai été complètement happée par l’histoire dès les premières pages. D’un chapitre à l’autre, on suit Ilia un violoniste de talent arrêté et conduit au siège du KGB à la fin de l’un de ses concert, Galina sa femme envoyée en exil au Kazakhstan avec ses deux enfants et persuadée que son mari a fui à l’Ouest sans eux et Sasha leur petit-fils rattrapé par cette histoire de famille qui cherche à comprendre ce qu’est devenu le Stradivarius de son grand-père.

J’ai été très touchée par cette histoire dure, triste, profondément injuste et révoltante.

Mechtild Borrmann a écrit un roman qui m’a touchée en plein cœur et j’ai bien envie de découvrir son premier livre Rompre le silence. Le violoniste a reçu le Prix des lectrices Elle et franchement je sais pourquoi.

Sans grande surprise, vous vous serez doutés que mon point va à ce second roman. Le sang versé est très bien, vraiment, mais je n’oublierai pas qu’un jour j’ai lu Le violoniste

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Le violoniste – Merchtild Borrmann – Le Livre de Poche – 312 pages (janvier 2016)

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