Et je danse aussi – Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat

« La vie nous rattrape souvent au moment ou l’on s’y attend le moins. Pour Pierre-Marie, romancier à succès (mais qui n’écrit plus), la surprise arrive par la poste, sous la forme d’un mystérieux paquet expédié par une lectrice. Mais pas n’importe quelle lectrice ! Adeline Parmelan, « grande, grosse, brune », pourrait bien être son cauchemar… Au lieu de quoi, ils deviennent peu à peu indispensables l’un à l’autre. Jusqu’au moment ou le paquet révèlera son contenu, et ses secrets… »

J’ai offert Et je danse aussi à ma maman pour son anniversaire et je lui ai emprunté pendant que nous passions quelques jours de vacances ensemble. J’avais vu passer quelques critique de ce roman quand il est sorti en grand format, mais je ne m’étais pas vraiment attardé dessus. Pour preuve : je ne savais même pas qu’il s’agissait d’un roman épistolaire. Bon, on est loin des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, puisque la correspondance entre Pierre-Marie et Adeline est plus amicale et moins calculatrice (et se fait par mail, modernité oblige).

J’ai été agréablement surprise par cette histoire – non que je sois réfractaire aux romans épistolaires, j’ai beaucoup aimé Les liaisons dangereuses et Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates. Et je n’ai pas pu lâcher ce livre écrit à quatre mains par Marie-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat avant de l’avoir fini. La correspondance entre le Goncourt sexagénaire et la mystérieuse et solitaire groupie a quelque chose d’addictif et de stimulant. Et qui met de bonne humeur.

Petit bémol toutefois pour le personnage de Pierre-Marie dont je n’ai pas aimé tous les traits de caractère. Mais c’est un bon roman de vacances, idéal pour se changer les idées.

Et je danse aussi – Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat – Pocket – 311 pages (février 2016)