« Daniel Mercier dîne seul dans une fameuse brasserie parisienne quand – il n’en croit pas ses yeux – un illustre convive s’installe à la table voisine : François Mitterrand. Son repas achevé, le Président oublie son chapeau, que Daniel décide de s’approprier en souvenir. Tel un talisman, le feutre noir ne tarde pas à transformer sa vie. Daniel aurait-il percé le mystère du pouvoir suprême ? Hélas, il perd à son tour le précieux couvre-chef qui poursuit de tête en tête sa promenade savoureuse, bouleversant le destin de personnages pittoresques et brossant, sous la forme d’une fable, un tableau de la France des années quatre-vingt. »
J’ai un peu tardé à lire Le chapeau de Mitterrand d’Antoine Laurain qui m’avait été gentiment prêté par mon amie Stelda. Et puis, j’ai fini par me laisser embarquer dans cette histoire de couvre-chef présidentiel.
Le chapeau de Mitterrand atterrit d’abord entre les mains de Daniel Mercier, puis il continue sa route et croise celles de Fanny, Pierre, Bernard… En laissant une trace de son passage.
Est-ce qu’un chapeau peut changer une vie ? Peut-être pas n’importe quel chapeau, mais le chapeau de Mitterrand, sans doute. On pourrait avoir cette discussion autour de l’accessoire qui change la vie de ceux qui le portent sur le blog de Stelda qui parle de mode avec intelligence et impertinence. Mais ici, nous évoquerons plutôt le chapeau présidentiel, ne serait-ce parce que je ne me sentirai pas vraiment légitime à vous parler de chapeau. Quand j’en porte un, je ne sais jamais quand l’enlever, où le poser pour ne pas l’oublier (ceci-dit, à la lecture de ce roman, j’ai l’impression de ne pas être la seule) et dans quel état je vais retrouver mes cheveux – le plus souvent tristement aplatis. Et que dire du vent ? Bref, vous comprendrez pourquoi je préfère vous parler du Chapeau de Mitterrand !
J’ai beaucoup aimé ce roman qui a d’ailleurs reçu en 2012 le prix des Voyageurs lecteurs et le prix Landerneau découverte. Il a également été adapté en téléfilm avec Frédéric Diefenthal, Frédérique Bel et Roland Giraud. Bien entendu, je ne l’ai pas vu – ce n’est pas que je ne regarde pas la télé, c’est plutôt que je rate la diffusion de toutes adaptations dont je vous parle ici – mais d’ici quelques années, il repassera peut-être, je ne perds pas espoir.
Je vous conseille cette lecture. Le chapeau de Mitterrand est un roman vraiment sympa, facile à lire, un peu comme un recueil de nouvelles ayant un fil rouge en commun. Et si vous êtes nostalgique des années quatre-vingt, vous devriez apprécier ce petit voyage dans le temps.
Le chapeau de Mitterrand – Antoine Laurain – France Loisirs – 211 pages (janvier 2011)
Je l’ai dans ma bibliothèque :). Il a l’air bien sympa
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Tu t’es lancée ? On vient de me prêter son dernier roman Millésime 54.
Bises et bises,
Maeve
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