« Bien sous tous rapports, Furio est commercial dans une société d’imprimerie. Soigner son sourire et ses chaussures, tel est le secret, selon lui, du parfait vendeur. Il a une belle maison dans la province de Pise, une superbe femme, une fille excessivement gâtée pour qui il s’efforce d’être un père présent et compréhensif. Un modèle. Mais, derrière les apparences, se cache la face sombre de Furio, qui rôde pour une raison obscure près d’un lycée où il épie les jeunes filles. Quand il commence à rencontrer quelques soucis professionnels et qu’il découvre que sa femme, Elisa, lui ment, son « vernis de respectabilité » se craquelle peu à peu. La tension monte, jusqu’à devenir insupportable. Va-t-il parvenir à se contrôler encore longtemps ? »
Ce mois-ci pour le quatrième match du Prix du roman Livre de Poche 2017 catégorie Polar, il y avait trois titres en compétition : Plateau de Franck Bouysse, Un papillon dans la tempête de Walter Lucius et La nuit derrière moi. Alors, à votre avis, lequel a eu ma préférence ?
La nuit derrière moi me tentait beaucoup, peut-être le titre qui me semblait assez mystérieux, la couverture qui interpelle. Et puis le résumé et la petite jaquette qui m’annonçait « un chef-d’œuvre » – rien de moins. En tout cas, j’étais pressée de me plonger dans ce roman de Giampaolo Simi.
Je ne connaissais pas cet auteur italien, qui en est à sa dizaine de romans publiés, mais pas tous traduits, si je ne me trompe pas. Il est l’auteur, notamment de La fille électrique, paru chez Le serpent à plumes.
En commençant ce roman, j’imaginais une ambiance à la Dexter et je ne le trompais pas. D’un chapitre à l’autre, je faisais connaissance avec Furio, commercial dans une société d’imprimerie, fana de sa voiture, de sa superbe maison, de sa belle épouse (un peu trophée) et gaga de sa petite fille (pas forcément dans cet ordre là) et avec Le Monstre, la part d’ombre de Furio, celui qui observe les jeunes filles à la sortie de l’école, qui ment…
Et comme je me suis trompée ! Comme l’auteur s’est joué de moi ! J’ai trouvé cette lecture complètement dingue. Un peu comme quand je regarde un film de Night Shyamalan sauf que là je ne m’y attendais pas.
Pour ne pas vous spoiler, je n’en dirai pas plus. si ce n’est que ça faisait longtemps que je n’avais pas été réveillée brusquement au cours d’une lecture, en me disant : « quoi, quoi, quoi, hein ? ! WTF ! » (en substance). Et pour ça je n’aurai qu’un mot : brillant !
La nuit derrière moi – Giampaolo Simi – Le Livre de Poche – 352 pages (février 2017)
Je l’ai vu sur un étal chez mon libraire mais j’avoue que le bandeau rouge avec « un chef d’oeuvre » en gras m’a littéralement crispé et que je l’ai aussitôt reposé.
Mais comme tu me donnes envie de le lire, je crois que je vais y retourner pour me l’acheter car cela fait bien longtemps que je ne me suis exclamée « WTF » (sauf à l’annonce de l’élection du Donald chez nos amis ricains 😉 )
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C’est vrai que lorsque l’on voit « chef d’œuvre » ça peut tout de suite faire un peu sur vendu. Mais j’ai été tellement surprise par cette histoire que je le garde dans ma liste de romans « sixième sens ». Si tu te laisses tenter, j’espère que toi aussi tu t’exclameras WTF (et pour de meilleures raisons que pour l’élection de Trump 😉).
Bises et bises,
Maeve
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Deal ! Je le place dans ma liste de bouquins à acheter !
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Merci pour la chronique. Moi aussi, quand je vois les bandeaux (« le meilleur thriller de l’année! », bon… en Italie va paraitre presque chaque semaine), je pense WTF. Parfois je pense qu’il faudrait essayer avec des bandeaux différentes. Comme « Rien de quoi mais… pas mal! » ou « Franchement, on a lu bien pire ». 🙂 Pardon pour mon mauvais français. Giampaolo.
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OMG ! Merci pour le commentaire, je n’en reviens pas et merci pour le mot en français, je suis malheureusement incapable de faire la même chose en italien. Bravo pour le livre, j’ai adoré et je vais même en parler à la radio samedi !
Maeve
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