Toute la lumière que nous ne pouvons voir – Anthony Doerr

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« Toute la lumière que nous ne pouvons voir possède la puissance et le souffle des chefs-d’œuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il nous entraîne, du Paris de l’Occupation à l’effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont l’existence est bouleversée par la guerre : Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner, un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance.
Cette fresque envoûtante, bien plus qu’un roman sur la guerre, est une réflexion profonde sur le destin et la condition humaine. La preuve que même les heures les plus sombres ne pourront jamais détruire la beauté du monde. »

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Toute la lumière que nous ne pouvons voir a été récompensé par les libraires lors de la soirée de remise de prix du Livre de Poche 2017. Ce roman, écrit par l’Américain Anthony Doerr, a auparavant remporté le prix Pulitzer ainsi que la Andrew Carnegie Medal excellence in Fiction. Si je ne suis pas vraiment friande de récits de guerre, je me doutais que ce livre serait plutôt bon.

Pour être honnête, je n’ai pas aimé le début avec ses chapitres trop courts, trop décousus, mais cette sensation de ne capter que des bribes de conversations n’a pas duré bien longtemps.

Le lecteur va faire connaissance avec deux enfants, la petite Marie-Laure, jeune aveugle qui a fuit Paris avec son père pour s’installer à Saint-Malo et Werner, un orphelin allemand. Marie-Laure va quitter Paris avec son père dans la précipitation, arrivant à Saint-Malo dans la maison de son grand-oncle qui vit en reclus, traumatisé durant la Première Guerre mondiale. Werner, lui, vit dans un orphelinat avec sa sœur Jutta. Il est passionné par les radios, répare toutes celles qu’il trouve, est un enfant brillant et pour échapper à un avenir au fond de la mine, il passe les sélections pour l’école nazie.

Les personnages secondaires sont attachants : le père de Marie-Laure qui fait tout pour offrir à sa fille le quotidien le plus beau et serein possible, le grand-oncle passionné et abîmé, la gouvernante révoltée et bienveillante. Et bien entendu Marie-Laure et Werner sont aussi des personnages attachants. J’ai aimé les deux points de vue – des enfants restent des enfants qu’ils soient français ou allemands. Et la courageuse Marie-Laure est une fillette que je ne vais pas oublier de sitôt.

Sans surprise, c’est un très bon roman. Plus surprenant, vu le sujet, je l’ai lu avec avidité et passion et j’ai beaucoup aimé. Alors si vous vous intéressez à la Seconde Guerre mondiale, je pense que vous adorerez ce roman.

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Toute la lumière que nous ne pouvons voir – Anthony Doerr – Le  Livre de Poche – 704 pages (avril 2015)

3 réflexions sur “Toute la lumière que nous ne pouvons voir – Anthony Doerr

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