Rebecca – Daphné du Maurier

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« Sur la Côte d’Azur, une jeune femme peu sûre d’elle, la narratrice, tombe amoureuse du très riche Maximilien de Winter, d’un rang social plus élevé qu’elle. Ils se marient et partent vivre à Manderley, célèbre et magnifique manoir en Cornouailles. Mais la «présence» invisible de Rebecca, la précédente épouse de Maximilien, est immédiatement perceptible, comme de son vivant, lorsqu’elle dominait le ménage et la maisonnée. Présence obsédante, renforcée par la sévère Mme Danvers, gouvernante du manoir. Rebecca s’est-elle noyée par accident comme tout le monde le pense? Quand on retrouve un cadavre, l’enquête est rouverte et de Winter est accusé du meurtre : leur amour survivra-t-il? »

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Cela faisait longtemps que je voulais lire du Daphné du Maurier, c’est désormais chose faite, puisque je viens de finir Rebecca. Cette envie s’était faire plus pressante après avoir lu La menace de S.K. Tremayne, et sur les conseils de Mes lectures du dimanche, que je vous invite d’ailleurs à découvrir. Le roman était disponible en livre audio et je me suis laissée tenter, je trouve ça vraiment super d’écouter des histoires en conduisant. Je commence même à apprécier les embouteillages !

Un petit mot rapide sur la voix de la lectrice, Virginie Méry. Un vrai coup de cœur, une voix douce et très agréable, qui colle parfaitement au personnage et une sacrée prouesse de réussir à tenir le lecteur en haleine pendant presque seize heures. Valérie Méry a fait beaucoup de doublage et pour moi, sa voix était celle de Tiffani-Amber Thiessen dans Beverly Hills 90210. Du coup, je vous laisse imaginer la tête que j’ai donnée de mon héroïne…

Rebecca, c’est le chef d’œuvre de Daphné du Maurier paru en 1938. Je savais que La menace de Tremayne était inspirée de Rebecca, mais je ne pensais pas à ce point ! J’ai eu la sensation que le début était quasiment identique, mais en beaucoup mieux pour la version originale. Heureusement qu’il y a quelques différences tout de même, car j’aurais fini par trouver le temps long.

J’ai beaucoup apprécié ce moment passé en compagnie de la nouvelle Madame de Winter, une jeune femme timide et peu sûre d’elle qui rencontre celui qui va devenir son époux à Monte Carlo. Elle est demoiselle de compagnie, lui n’a pas remis les pieds chez lui en Angleterre depuis que sa femme Rebecca est décédée. Apaisé par un voyage de noces tout en simplicité avec sa douce épouse, Max va finir par rentrer à Manderley avec elle. Mais cette dernière n’est pas vraiment à l’aise dans le rôle de maîtresse de maison. L’ombre de la première femme de Max plane un peu trop et surtout celle de Madame Danvers, la gouvernante de Manderley, un personnage inquiétant et sombre…

Le style est très agréable. Le roman, en revanche, est un peu long. L’héroïne a beaucoup d’imagination, c’est la reine des digressions – pire que moi ! – mais en même temps, cela m’a fait sourire de la voir partir dans ses délires.

Au final, je suis contente de cette lecture, très agréable, de la voix qui m’a bercée et je pense que je lirai un de ces jours Ma cousine Rachel. En revanche, le roman de Tremayne que je n’avais pas franchement aimé est trop inspiré de Rebecca, et je me demande bien l’intérêt de faire presque la même chose en moins bien…

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Rebecca – Daphné du Maurier – Audiolib – lu par Virginie Méry – 15h54 (avril 2015)

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