On dit que l’hiver vient. Peut-être le dernier pour les porteurs du chromosome Y…
Août 415 après J-C. : La ville d’Alexandrie s’assoupit dans une odeur âcre de chair brûlée. Une femme, Hypatie, philosophe et mathématicienne d’exception, vient d’être massacrée dans la rue par des hommes en furie, et ses membres en lambeaux se consument dans un brasier avec l’ensemble de ses écrits.
Cet assassinat sauvage amorce un engrenage terrifiant qui, à travers les lieux et les époques, sème la mort sur son passage. Inéluctablement se relaient ceux qui, dans le sillage d’Hypatie, poursuivent son grand œuvre et visent à accomplir son dessein. Partout, des expériences sont menées au fond des caves, au cœur des forêts, dans le secret de foyers reculés.
Juillet 2018 : Marie, jeune et brillante biologiste, stagiaire à la police scientifique, se trouve confrontée à une succession de meurtres effroyables, aux côtés de Marc Brunier, homme étrange et commandant de police de la prestigieuse « crim » du Quai des Orfèvres. Peu à peu, l’étudiante découvre que sa propre vie entre en résonance avec ces meurtres.
Est-elle, malgré elle, un maillon de l’histoire amorcée à Alexandrie quinze siècles auparavant ? Quel est ce secret transmis par Hypatie et au cœur duquel se retrouve Marie ? L’implacable destin peut-il être contrecarré ou « le dernier Hyver » mènera-t-il inexorablement l’humanité à sa perte?
Quand Stelda m’a prêté Le dernier hyver, j’ai bien pensé, rien qu’à la quatrième de couverture qu’il ne me plairait pas. Mais comme Vanessa en avait parlé en très bons termes sur son blog Le jardin de Natiora, je me suis dit que je me trompais peut-être et que j’allais peut-être avoir une bonne surprise.
Et en effet, j’y ai cru au début. Le roman de Fabrice Papillon est très bien documenté. On sent que l’auteur s’est vraiment investi dans son histoire et j’ai trouvé ça plutôt passionnant. Les personnages sont aussi plutôt intéressants, même si ça m’a agacée de voir que le personnage de Marie était trop parfait. Elle est trop belle, trop intelligente, trop trop (mais bon, mea culpa, je ne savais pas que cela se justifiait par la suite). Par ailleurs, j’ai bien aimé le personnage de Brunier, un flic qui s’est laissé bouffer par le travail, qui a vu sa famille voler en éclats et sa fille partir pour la Syrie.
L’enquête est intéressante et c’est tellement bien décrit qu’on croirait presque que l’on est une petite souris auprès d’eux. En revanche, c’est un peu comme pour ma lecture du Mystère Jérôme Bosch de Peter Dempf, je n’ai pas du tout accroché sur l’histoire. Comme je m’y attendais.
La prochaine fois que l’on me propose un thriller historique dans lequel plane la moindre ombre de secte ou religion secrète, je passe mon tour. Parce que même très bon, ce qui est le cas du Dernier hyver, je n’accroche pas. Et comme j’ai une PAL qui déborde, je ne vais pas persister en lisant des romans qui, je le sens, ne me plairont pas.
Le dernier hyver – Fabrice Papillon – Belfond – 612 pages (octobre 2017)
Je suis comme toi, maintenant je passe mon tour quand je n’accroche pas. J’ai tellement de bouquins qui me font envie à lire dans ma pal que je suis mon instinct maintenant 😊
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Tu as raison. Bon, parfois on peut passer à côté de pépites. Mais globalement, il faut se faire confiance, c’est clair.
Bises,
Maeve
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Bon ben, mince alors !
Pour ma part c’est un livre que je veux absolument découvrir.
Mae manque juste le temps !
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Ça arrive. Mais ce n’est pas mauvais, c’est juste que ce n’est pas mon style finalement. J’espère que tu vas trouver le temps, parce que j’ai très envie d’avoir ton avis sur ce roman.
Bises,
Maeve
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On verra si je trouve du temps ! bises en retour
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