Une route de campagne verglacée. Une voiture qui perd le contrôle : la conductrice est tuée sur le coup ; Natasha, sa fille de six ans assise à l’arrière, se volatilise sans explication.
Quelques années plus tard, David fait de son mieux pour se reconstruire après le drame qui a emporté sa femme et sa fille. Il forme désormais un couple heureux avec la douce Emma et le petit Ollie, adorable bambin de dix-huit mois qui comble leur foyer.
Mais un jour, une inconnue débarque dans leur cuisine. Natasha.
Où était-elle toutes ces années ? Comment a-t-elle retrouvé le chemin de la maison ? Si David est fou de joie, Emma, elle, se sent vulnérable devant cette adolescente silencieuse.
Cadeau ou malédiction ? Que cache le retour de la disparue de Noël ?
Pour commencer, mille mercis à la pétillante Johanna qui a organisé un concours sur son blog Popcorn and Gibberish. C’est grâce à elle que j’ai pu lire La disparue de Noël.
Ce roman de Rachel Abbott me semblait de saison. Avant d’aller plus loin, je préfère vous prévenir tout de suite : si vous cherchez l’esprit de Noël dans ce roman, vous risquez d’être déçus. Natasha a disparu à Noël, mais à la limite, ça aurait pu être n’importe quand. N’importe quand avec une route verglacée.
J’ai beaucoup aimé le début du roman et le profond sentiment de malaise que j’ai ressenti au retour de Tasha. La petite fille revient au bout de six ans d’absence, comme une fleur. Elle débarque dans la cuisine, effrayant la nouvelle femme de son père au moment où elle croise son regard dans le reflet de la vitre de la cuisine (je pense que j’aurais hurlé). Elle débarque au moment où le corps d’une fillette est retrouvé et où la police se demande si justement il ne s’agirait pas de Natasha. Coïncidence ?
Entre l’attitude froide et déterminée de la gamine – on sait qu’elle est revenue faire quelque chose, sans savoir quoi -, l’attitude très limite de David, le père, qui semble vouloir faire comme si de rien n’était. Il ne se demande pas d’où elle vient, ce qu’elle a vécu, ne l’emmène pas aux urgences, je comprends qu’Emma, la nouvelle femme de David soit sur ses gardes, protégeant son petit garçon d’une éventuelle menace.
Ce climat de tension est vraiment sympa. Malheureusement, ça ne dure pas. Quand on sait pourquoi la gamine est rentrée, la magie (de Noël) s’estompe. Et on se retrouve avec un bon thriller entre les mains. Un bon thriller, mais pas fou.
Rachel Abbott a écrit plusieurs romans mettant en scène le flic Tom Douglas. La disparue de Noël est le quatrième de la série. Ce n’est pas vraiment gênant de commencer par La disparue de Noël, car on ne se sent pas trop perdu par rapport aux relations entre les personnages. Mais je pense que personnellement, j’aurais dû commencer par Illusions fatales, le premier de la série.
La disparue de Noël – Rachel Abbott – Belfond – 468 pages (novembre 2017)
Avec plaisir ma chérie ! ❤
Je lirai bien aussi la série dans l’ordre pour mieux comprendre Tom !
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Si tu as l’occasion de lire la série, je pense que c’est mieux. Bisous
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J’ai adoré ce roman!
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Chouette !
Merci de ton message.
Bisous,
Maeve
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Coucou, merci pour cette chronique !
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De rien Zélie 😊
Bises et bises,
Maeve
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