« A la veille de son centenaire, le Club des pionniers, dans l’élégant quartier de Gramercy Park à New York, traverse des jours difficiles. Cette vénérable institution connaît depuis peu des événements aussi mystérieux que sinistres : la mort de l’un de ses plus anciens membres dans des circonstances suspectes, suivie de la disparition des diamants dont il comptait faire don au club pour le sauver de la faillite. Et ce n’est qu’un début… Qui mieux que Regan Reilly, la détective privée désormais connue des lecteurs du monde entier, pourrait élucider cette énigme, ces disparitions, ce vol de diamants, ces mystères ? »
Dans ma tentative – vaine – de faire baisser ma Pile à lire (ma mauvaise conscience, assise sur son épaule, rigole comme une baleine), j’essaie quand même d’exhumer tous les mois au moins un livre qui traîne depuis tellement longtemps que je ne sais plus comment il est arrivé chez moi. Les yeux de diamant de Carol Higgins Clark était dans un carton rempli de livres depuis que mes parents m’en avait fait cadeau – du carton – un grand jour de tri.
Mary Higgins Clark et sa fille Carol sont un peu comme des madeleines de Proust. Elles me rappellent mon adolescence et ma découverte des thrillers. Et si, aujourd’hui, j’aime les romans plus sombres et torturés, j’apprécie toujours de revenir à mes premières amours (à ce rythme-là, un jour j’arriverai peut-être à lire à nouveau un Stephen King). Sentant arriver une petite panne de lecture, j’ai attrapé ce roman « doudou » et je me suis plongée dans l’histoire.
Je trouve que Carol Higgins Clark écrit vraiment dans le même esprit que sa mère, à tel point que par moment j’avais l’impression de lire un roman de Mary. Regan Reilly est un personnage sympathique – notamment grâce à ces petites phrases qu’elle pense mais ne prononce pas – et l’enquête qu’elle va mener au Club des pionniers plutôt intéressante. On se demande à quel moment les personnages – et surtout quels personnages – trouveront les diamants. Et ça tient en haleine !
Parfait pour éviter une panne de lecture ou pour penser à autre chose. En tout cas, parfait pour moi. J’ai quand même conscience que tout le monde n’est pas adepte de ces enquêtes plutôt faciles.
Les yeux de diamant – Carol Higgins Clark – Livre de poche – 314 pages (octobre 2004)
Oui c’est vrai qu’elle a le même style que Mary mais sans panache . Un peu simpliste et sans la tendresse et l’émotion que dégage la plume de sa mère .
J'aimeJ'aime
Tu n’as pas tort pour l’émotion et la tendresse. C’est au niveau des intrigues que je trouve que c’est vraiment proche.
Les chiens ne font pas des chats, paraît-il.
Bises et bises,
Maeve
J'aimeAimé par 1 personne
Je suis un peu comme toi, Mary c’est celle qui m’a amenée au genre alors bien que je sois plutôt amatrice de plus de trash, je lis toujours respectueusement chacun de ses livres !
J'aimeJ'aime
J’ai évidemment pensé à toi en écrivant cette chronique ! Pour moi Mary = Lectures du dimanche !
Bises et bises,
Maeve
J'aimeJ'aime
😊
J'aimeAimé par 1 personne
Je n’ai jamais lu Carol H. C. mais là, je suis justement lancée dans un Mary H. C. car, comme toi, j’aime le côté réconfortant.
J'aimeJ'aime
ça fait du bien un peu de réconfort… La fille de Mary Higgins Clark a une écriture assez proche, avec une héroïne un brin cynique.
Bises et bises,
Maeve
J'aimeJ'aime