« Léon, jeune garçon timide et maladroit part à la résolution d’une énigme : quelle est la différence entre un écolier et une rivière ? Entouré de son amoureuse Mina et de son ami le père Jonas, il se lance dans une quête qui le mènera à faire de nouvelles rencontres au fil de l’eau, dont le mystérieux fleuve Méandre. »
Les éditions Le Robert lancent une nouvelle collection de contes autour du vocabulaire, il s’agit de Mes mots d’où – personnellement, je suis sous le charme de ce joli nom et totalement séduite par cette initiative. Étant moi-même amoureuse des mots, j’ai été ravie de pouvoir lire Méandre, le premier titre de cette collection.
Muriel Bloch est l’auteure de nombreux ouvrages pour la jeunesse, comme Le secret du nom et autres contes ou Clarinha. Sandra Demazières est l’illustratrice de Méandre, elle a déjà mis son crayon au services de plusieurs titres comme June et Léa ou Le garçon qui voulait se déguiser en reine. Ensemble, elle ont signé cet album poétique et intelligent.
Méandre est une jolie histoire, celle de León, un petit garçon un peu lent, qui ne parle pas trop, timide et dans ses pensées. Quand sa tante lui propose une devinette, il cherche à trouver la réponse. Et son amie Mina, qu’il aime en secret, lui conseille de se renseigner sur cette différence entre un écolier et une rivière en questionnant celui qui connaît bien cette dernière : le père Lucas.
Le père Lucas va envoyer Léon questionner quelqu’un d’autre qui lui même l’enverra trouver une autre personne, et puis une autre. Alors Léon, sans vraiment l’avoir voulu, va se trouver au cœur d’une grande aventure, une aventure qui va l’aider à grandir et à avoir confiance en lui.
L’univers très oriental de l’illustratrice, toutes les plantes, les poissons, les papillons, emmène le lecteur dans un joli voyage. Mais ce n’est pas tout. Ce livre a vraiment un intérêt pédagogique. A la fin de l’histoire, les petits curieux pourront en apprendre plus sur Méandre, répondre à de petites questions, imaginer d’autres histoires se la manière d’un cadavre exquis. Et ça c’est vraiment chouette. Mais ce n’est pas tout (oui, encore !). Tout au long de l’histoire de Léon, le lecteur trouvera des mots en couleurs. Des mots qui tournent, qui ondulent, comme le mot méandre. Le parent pourra aider l’enfant à expliquer les différences entre ces mots, lui permettre ainsi d’enrichir son vocabulaire, avec le jeu, avec l’imagination.
Vous l’aurez compris, je suis vraiment charmée. Et j’espère qu’il y aura plein d’autres titres dans cette collection !
Méandre – Muriel Bloch et Sandra Demazières – Le Robert – dès 4 ans (mars 2018)
Ta chronique a su attiser ma curiosité. Envie d’en découvrir un peu plus ! 😉
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Tant mieux ! Je l’ai mis de côté pour te le passer dès qu’on se verra.
Gros bisous,
Maeve
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