« Louis a 12 ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose, à son travail sûrement. Alors il part, fâché et déçu, avec son skate, et traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet. Le pronostic est sombre. Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis. En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils. À l’intérieur, il a dressé la liste de toutes ses « merveilles », c’est-à-dire les expériences qu’il aimerait vivre au cours de sa vie. Thelma prend une décision : page après page, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place. Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut-être que ça l’aidera à revenir. Et si dans quatre semaines Louis doit mourir, à travers elle il aura vécu la vie dont il rêvait. Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans… »
La couverture de ce roman a attiré mon regard, le résumé m’a plongée des années en arrière, à l’époque à laquelle j’ai découvert – sur les conseils de ma maman – Paula d’Isabel Allende. Paula, c’est une histoire bouleversante et triste. Et vraie. Paula, c’est la fille d’Isabel Allende. La maladie – la porphyrie – l’a plongée dans le coma. Pour tenter de la maintenir dans le monde des vivants, sa mère lui a raconté chaque jour l’histoire de sa famille. Malheureusement, Paula ne s’est jamais réveillée. Mais le livre reste un témoignage fort sur la vie de la famille Allende et sur l’amour que porte une mère à sa fille.
Alors en lisant le résumé de La chambre des merveilles, j’ai eu peur. Peur de ne pas pouvoir supporter un livre qui se terminerait mal. Peur de trop pleurer, même « de bonheur », comme promis sur la quatrième de couverture. Et puis, je me suis dit que ça vaudrait quand même le coup de tenter. Parce que le bonheur, ça ne se refuse pas.
Apparemment, ce livre a une histoire assez fantastique. Son auteur, Julien Sandrel, est un inconnu dans le monde littéraire, La chambre des merveilles est son premier roman. Le texte a reçu des louanges de la part d’éditeurs de plusieurs pays et j’ai lu quelque part qu’il pourrait bien être adapté au cinéma.
Thelma est une working girl. Elle mène de front sa carrière et son rôle de maman célibataire d’un ado de douze ans précoce. Un week-end, alors qu’elle répond à un appel du bureau, Louis, son garçon, se fait renverser par un camion.
Le monde de Thelma s’effondre. Son boulot si important lui a volé trop de moments avec son fils. Et lorsqu’elle découvre un carnet dans la chambre de Louis qui contient toutes les merveilles qu’il rêve de réaliser dans sa vie, elle se dit qu’elle pourrait les faire pour lui et lui raconter, que ça lui permettrait de comprendre qu’il fait s’accrocher à la vie, se réveiller. Mais elle doit faire vite.
La chambre des merveilles est un roman, mais il pourra plaire à tous ceux qui aiment les ouvrages de développement personnels ou qui ont craqué sur Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman. Il y a plein de jolies choses à y piocher. En réalisant les rêves de son fils, Thelma se rend compte que la vie qu’elle vit ne lui plaît pas et qu’il est temps de changer ce qui doit l’être. Mais surtout, son objectif est d’aller jusqu’au bout de la liste pour que Louis sorte du coma.
J’ai passé un bon moment, sans pleurs, mais avec beaucoup de sourires. Un feel-good book, en somme. Pas inoubliable, mais plaisant.
La chambre des merveilles – Julien Sandrel – Calmann-Lévy – 272 pages (mars 2018)
Oh Je suis sûre que j’aimerais!!
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Il y a des chances, c’est une très jolie lecture.
Bises et bises,
Maeve
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Coucou, ce livre me donne envie 🙂
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Il est chouette !
Gros bisous,
Maeve
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J’arrive un peu après la guerre, mais j’ai beaucoup aimé ce livre. Je l’ai même dévoré !
Mais effectivement, il est fort probable que je ne m’en souvienne plus assez rapidement.
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Merci de ton message et ravie que ce livre t’ait plu.
Bises et bises,
Maeve
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Bonjour, on a eu apparemment le même ressenti. Une belle idée qui aurait pu avoir un scénario un peu plus travaillé quand même.
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