« Début du XIVe siècle dans un comté de France. Héluise, travestie en médecin itinérant, court le pays sous le nom de Druon de Brévaux, taraudée par le doute et la peur. Pour quelle raison l’illustre savant Jehan Fauvel, son père, a-t-il été torturé par l’Inquisition ? Que savait-il des pouvoirs de la pierre rouge qui a fait couler tant de sang et que cherchent à posséder le Vatican et le roi de France ? Comment Igraine, mage inquiétante, a-t-elle appris son existence ? Druon doit élucider une autre énigme sanglante. A Thiron, où s’élève la riche abbaye de la Sainte-Trinité, un mercier a été sauvagement poignardé et un jeune moine découvert mort en forêt. Tous deux la main tranchée. L’arrogant seigneur abbé refuse que la justice séculière enquête ; qui protège-t-il ? Et comment faire cesser les assassinats qui se succèdent ? Pour lever le mystère, Druon ne dispose que d’une seule arme : la science que lui a léguée son père. Réussira-t-il à résoudre la macabre charade ? »
Après avoir lu Aesculapius, premier tome de la série des Mystères de Druon de Brévaux de Andrea H. Japp, j’ai immédiatement enchaîné sur le tome 2, Lacrimae.
J’ai laissé cette série prendre la poussière dans ma chambre et c’est une erreur, elle est vraiment super intéressante. On y suit les aventures d’un jeune médecin itinérant – un mire – accompagné de son élève, un petit bonhomme sauvé des griffes d’une affreuse et libidineuse patronne de taverne.
Druon, le jeune mire est en fait une miresse, Heluise qui cherche à percer le mystère entourant la mort de son père qui lui a appris tout son savoir. Elle se travestit pour sa sécurité et pour pouvoir travailler, car au XIVe siècle, les femmes n’ont plus le droit d’exercer la médecine.
Lacrimae est une bonne enquête, le soufflé n’est pas retombé. Druon est une sorte d’Hercule Poirot du XIVe siècle qui fait travailler « ses méninges », comme le dirait le détective belge. Cette série est une bonne manière de découvrir l’époque, les mœurs, les spécialités culinaires aussi. Mon seul regret est de devoir mettre Les mystères de Druon de Brévaux de côté car d’autres lectures m’attendent, mais je n’attendrais pas trois ans pour m’y remettre.
Lacrimae, Les mystères de Druon de Brévaux, tome 2 – Andrea H. Japp – Flammarion – 457 pages (octobre 2010)
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