« La ville de Larmon, située à une heure de Paris, est dirigée par un maire plein d’ambition qui a de grands projets immobiliers. Il veut convertir l’ancien quartier ouvrier où l’usine Vinaigrier faisait vivre toute une communauté, en un ensemble résidentiel haut de gamme. Mais les gens qui continuent d’habiter le quartier ne l’entendent pas de cette oreille. Pas plus que les artistes qui ont investi l’usine pour leurs performances et installations d’art contemporain. Alors la municipalité va recourir à des pratiques illégales pour faire déguerpir les habitants. Tout est bon: chantage, menace, incendies criminels… Meurtre. Mais pour cela, il faut des voyous, des bandits, des gens qui ne reculeront devant rien. »
Que la guerre est jolie de Christian Roux était l’un des cinq romans en lice pour le prix du roman TMV 2018, avec C’est moi de Marion Guillot, Madone de Bertrand Visage, Un loup pour l’homme de Brigitte Giraud et Son absence d’Emmanuelle Grangé.
Il y a quelques mois, je pense que j’aurais sans doute aimé Que la guerre est jolie. C’est un roman bien écrit, avec de bons personnages et un intrigue qui tient la route. Christian Roux est un auteur dans le même genre que Collette, Bouysse ou Bouquin, qui dépeint une certaine réalité, un monde dur, triste, corrompu.
A Larmon, à une heure de Paris, un quartier populaire va être rasé pour que naissent à la place des logements pour les bobos. Enfin, il sera rasé quand tout le monde sera parti ! Alors, pour donner aux habitant l’envie d’aller voir un peu plus loin, on propose un peu plus d’argent, on rend le quartier insalubre, on fait des trous dans la route pour empêcher les bus, les secours, les camions-poubelles de passer.
Une jeune femme, attachée à son appartement, au quartier dans lequel elle a grandi, va tenter de s’opposer à ces pratiques de mafieux. Mais une femme toute seule, enceinte en plus…
Dans le même temps, la drogue dure arrive à Larmon. Et ce n’est pas la même histoire que les petits deals de shit. Les trafiquants sont plus durs, plus violents.
Que la guerre est jolie est un bon roman noir, mais je crois que je n’ai plus envie de lire d’histoires qui manquent de luminosité, d’espoir ou de morale. Je ne peux plus. Ça ne me fait pas plaisir, je ne me sens pas bien après. Bref, tout le contraire de ce que je cherche quand je me plonge dans un livre.
Que la guerre est jolie – Christian Roux – Rivages – 300 pages (février 2018)
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J’ai lu récemment un livre très noir et moi aussi je ne veux plus lire de livres qui angoissent au plus haut point. Au moins qu’il y ait de l’espoir !
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Oui, tu as raison, s’il y a de l’espoir, je veux bien aussi. Sinon, je crois que ça ne me plaît plus.
Quel était ce roman si noir ?
Bises et bises,
Maeve
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Les enfants de venise très déçue car je pensais lire du Dumas avec un autre Dantès ou en tout cas quelque chose de chevaleresque mais que de violence. De la vengeance dans un univers glauque. Une œuvre qui s’ouvre sur une pauvre humanité et qui se referme sur une espérance qui désespère. J’ai besoin de transcendance !! Bises à toi et bon we
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oui j’ai oublié ce te dire que ça se passe en 1515 !!
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What ?
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Et bien, je pense se que je vais passer mon tour sur ce roman, je suis comme toi !
Bises et bises,
Maeve
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