« Paris, un soir de septembre. Peu de choses relient Hubert, propriétaire de son appartement de famille, Magalie, restauratrice en porcelaine, Julien, barman débutant, et Bob, touriste américain de passage dans la capitale. Pourtant tous les quatre vont ouvrir et partager une bouteille de Château Saint-Antoine 1954 retrouvée dans la cave du vieil immeuble où ils habitent. Le lendemain matin, les rues ne sont plus tout à fait les mêmes, ni les autobus, ni les commerces, ni les gens. Un délicieux parfum d’autrefois flotte sur la ville. Et pour cause : ils sont retournés dans l’année du vin ! Sortilège ? Rupture temporelle ? De la traversée d’un Paris éternel où l’on croise Jean Gabin comme Audrey Hepburn, jusqu’aux mystérieuses vignes du Beaujolais qui vont livrer leur secret, les voilà pris dans un tourbillon le temps d’un week-end ailleurs. »
Mon amie Stelda aime beaucoup Antoine Laurain. C’est elle qui m’a fait découvrir l’univers de l’auteur en me prêtant Le chapeau de Mitterrand – et je dois dire que j’avais été plutôt séduite et amusée par cette lecture. Antoine Laurain a sorti un septième roman en avril Millésime 54, et Stelda me l’a gentiment mis entre les mains la dernière fois que je suis repartie de chez elle.
En découvrant le résumé, j’ai tout de suite pensé que ça allait me plaire. Pas à cause du vin – je n’y connais rien et que je n’en bois pas – mais au mystère…
Après une petite mésaventure qui les a réunis, Hubert, Magalie, Julien et Bob vont partager une bouteille de vin trouvée à la cave. Et le lendemain, ils vont se réveiller dans le Paris de septembre 1954, l’année de leur bouteille. « WTF? », comme dirait mon amie Wassan.
Millésime 54 est un sympathique voyage dans Le temps. Les personnages vont croiser Edith Piaf, Jean Gabin, Robert Doisneau, Audrey Hepburn… Évidemment, ils vont tenter de retourner dans leur époque, malgré le charme des années cinquante. Ils vont aussi profiter de leur séjour pour en savoir plus sur leurs propres histoires de famille.
À travers cette aventure, ils vont apprendre à se connaître et vont surtout grandir – il n’y a pas d’âge pour devenir meilleur. Et c’est ce qui est chouette dans ce roman. On s’y sent bien, c’est plein de jolies choses et c’est souvent ce que je recherche dans un roman. Franchement qui dirait non à un roman qui rend heureux ! Pas moi en tout cas !
Millésime 54 – Antoine Laurain – Flammarion – 265 pages (avril 2018)
J’aime beaucoup cet auteur ! Et en plus ta critique est enthousiasmante. Je ne peux que noter dans ma whishlist 🙂
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Ah la la, c’est terrible d’ajouter des lu tes dans nos PAL qui débordent !
Bises et bises,
Maeve
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Exactement, un petit roman qui rend heureux, sans prétention et sans chichi ! Manque juste des détails sur les personnages et une théorie astrologique qui tienne plus la route… mais bon, on peut se dire que ça ajoute au charme !
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Tu as raison. Un peu plus d’épaisseur aurait été un plus. Mais c’est vrai que c’est vraiment charmant.
Bises et bises,
Maeve
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