« À trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une femme ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Elle devrait nager dans le bonheur, pourtant elle est rongée par l’angoisse, le doute, l’insatisfaction… S’ensuivent un divorce, une dépression et une liaison désastreuse qui la laissent exsangue et encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour partir seule à travers le monde. À elle de se construire la vie qu’elle s’est choisie !
En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les « douze kilos les plus heureux de sa vie », en Inde, ashram et rigueur ascétique l’aident à discipliner son esprit, en Indonésie elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver l’équilibre qu’on appelle le bonheur… »
Après l’écoute du Pistolero de Stephen King, j’ai à nouveau fait des infidélités au troisième tome d’Outlander, (je vais m’y remettre un de ces quatre) pour démarrer Mange, prie, aime d’Elizabeth Gilbert, un livre que j’avais envie de lire depuis longtemps – en fait depuis que j’ai vu son adaptation sur grand écran avec Julia Roberts.
Le sous-titre de Mange, prie, aime est « changer de vie, on en a tous rêvé, elle a osé ». Ce livre est un témoignage, et c’est ce qui me tentait. D’une part, parce que je me suis dit que ce serait peut-être moins indigeste qu’un manuel de développement personnel et d’autre part, parce que je pensais éviter de me retrouver avec un bouquin qui allait m’exhorter à être heureuse en suivant la dernière méthode à la mode (me lever à 4 heures du matin, tricoter des chaussettes, courir 15 kilomètres par jour, manger sans gluten…).
Et puisqu’il s’agissait d’un témoignage, pourquoi ne pas l’écouter plutôt que le lire ? J’ai donc téléchargé Mange, prie, aime sur l’application Audible et je me suis lancée dans cette écoute.
A la suite d’un divorce difficile et d’une histoire d’amour plutôt douloureuse et sui ne mène à rien, Elizabeth Gilbert sombre dans la dépression. Alors, elle décide de partir en voyage pendant une année afin de se retrouver et de se sentir mieux. Première destination, Rome et les plaisirs, la Dolce Vita. Ensuite un ashram en Inde pour la spiritualité puis Bali pour passer quelques mois auprès d’un sorcier pour ouvrir son cœur aux autres. Le livre est donc partagé en trois parties bien distinctes.
Cette lecture, qui m’a été proposée par Audible, tombait à point nommé. Si vous passez de temps en temps ici, vous avez peut-être remarqué que je chroniquais de temps en temps des livres sur le développement personnel. Certains d’entre vous pourraient penser que je surfe sur la vague et que j’essaie d’avoir un blog ultra tendance (c’est tout à fait ça. Non, je plaisante). En réalité, je cherche plutôt à me sentir mieux dans mes baskets et ces lectures s’accompagnent de plein d’autres choses que je mets en place pour tenter d’y arriver (restons optimistes).
Ayant un excellent souvenir de Rome, je me suis régalée à écouter cette première partie, même si entendre parler de pâtes et de bons petits plats ne remplit pas l’estomac… Cette première étape est un échauffement parfait pour prendre ensuite la direction de l’Inde. Elizabeth Gilbert aurait commencé par sa retraite spirituelle, je pense que j’aurais eu du mal à accrocher. Mais j’ai succombé à la dolce vita et je me suis simplement laissée porter par la vague. Le séjour balinais est, quant à lui, étonnant. Là encore, si Elizabeth Gilbert avait commencé par cette destination, je suppose que cela n’aurait marché ni pour elle, ni pour moi.
J’y ai pioché des choses. J’ai envie de ressortir mon tapis de yoga, de me mettre à la méditation, de retourner en Italie manger des pâtes. Et surtout, ce livre a été un déclic. Un vrai. Enfin, il aura fallu que Cécilia, mon amie blogueuse Between the books, mette le doigt dessus pour que je m’en rende compte, mais je pense qu’il va vraiment y avoir un avant et un après Mange, prie, aime pour moi.
Puisqu’il s’agit d’un livre audio, un petit mot sur l’expérience et la lectrice. Pour moi, ce genre de livres est parfait en audio, je ne me suis pas ennuyée une minute. Et cela se prête parfaitement à l’écoute en voiture, du moins pour moi. La lectrice fait un travail remarquable, prononçant à la perfection les mots en italien, indien et balinais. Et surtout sa voix est rassurante et enveloppante, sans être flippante – du genre de Jazz dans Le livre de la jungle. Avec une petite pointe d’humour dans certaines de ses intonations.
Bref, je suis conquise à la fois par le livre et par sa lectrice. Et franchement, je ne peux que vous le conseiller. Sauf si vous êtes au régime, parce que la première partie vous donnera envie de prendre le premier avion pour l’Italie afin d’y déguster une glace et un cappuccino.
Mange, prie, aime – Elizabeth Gilbert – Audible – lu par Catherine Creux – 14h58 (avril 2018)
Bel article! Et je suis heureuse d’avoir été à un petit moment le doigts qui pointe une partie de la solution.
Gros bisous.
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Tu es tout de même nettement plus que « le doigt qui pointe une partie de la solution ».
Bisous,
Maeve
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Une belle chronique et un texte – que j’aime beaucoup – qui semble t’avoir touchée personnellement. Que du bon !
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Merci beaucoup. Et c’est vrai qu’il y a des textes qui vont avec des moments. Comme s’ils savaient quand arriver.
Bises et bises,
Maeve
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Tu m’as convaincue! J’ai bien envie de le lire ☺️
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Si tu te lances, j’espère que ça te plaira. En tout cas, ça fait du bien !
Bises et bises,
Maeve
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La solution n’est parfois pas bien loin pour aller mieux…
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Tu as entièrement raison, mais encore faut-il la trouver – ou qu’on nous la montre…
Bisous,
Maeve
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