In anima vili – Andrea H. Japp

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« Début du XIVe siècle, dans un comté de France. Héluise, travestie en médecin itinérant, court les chemins sous le nom de Druon de Brévaux, poursuivie par l’Inquisition, Mr de Nogaret, conseiller de Philippe le Bel, l’évêque d’Alençon, Foulques de Sevrin. Son père, Jehan Fauvel, est mort dans les geôles inquisitoires ; Igraine, mage inquiétante, descendante des druides et protectrice des derniers représentants de son peuple, cherche à récupérer les manuscrits découverts par ce dernier grâce à une pierre rouge, élément d’un vitrail d’église ; l’Eglise est à ses trousses, comme tant de puissants désireux de récupérer ces textes majeurs. Aidée du petit Huguelin et du bailli Louis d’Avre, Héluise-Druon comprend que tous veulent sa mort afin de l’empêcher de conclure la quête de son père : restituer la connaissance à l’humanité afin de la libérer de ses craintes et de ses superstitions. Talonnée, sans ressource, terrorisée à l’idée que les textes anciens tombent entre de mauvaises mains, Héluise-Druon cache Huguelin et se fait passer pour frère médecin à l’abbaye de Dame-Marie, où sévit une étrange épidémie de décès. Trouvera-t-elle la vérité au cœur des textes millénaires que tous recherchent ? »

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Après avoir lu Aesculapius, premier tome de la série des Mystères de Druon de Brévaux de Andrea H. Japp, j’ai immédiatement enchaîné sur le tome 2, Lacrimae. Et puis, après une petite pause obligatoire, avec le tome 3, Templa mentis. Il ne me manquait plus que le quatrième et dernier tome pour achever cette série.

Héluise Fauvel à dû s’enfuir après que son père ait été arrêté et torturé. Le lire avait des informations que plusieurs cherchaient à obtenir et Héluise risquait de finir comme son père. Elle a donc pris la route en se travestissant – un homme risque moins sa vie qu’une femme seule au XIVe siècle (remarquez, cela vaut encore aujourd’hui) et surtout, en homme, elle peut exercer la médecine (les femmes à l’époque ne pouvaient pas être médecins ou miresses).

Ses voyages conduisent Héluise/Druon à résoudre des mystères. Elle est aidée pour cela par le jeune Huguelin, un jeune garçon qu’elle a sauvé des griffes d’une vieille pédophile et qu’elle forme à l’art de la médecine.

In anima vili est le quatrième et dernier tome de la série. Et cette fois-ci, Huguelin et Héluise sont séparés, il devient trop dangereux pour eux de cheminer ensemble, leurs ennemis sont trop proches. Elle se fera passer pour un moine franciscain et se réfugiera dans un abbaye. Se réfugier est sans doute un bien grand mot, puisque les morts y sont trop nombreux que cela soit honnête…

Que dire de ce roman ? Qu’il est à la hauteur de la série et que j’ai franchement beaucoup aimé. Je découvre Andrea H. Japp – qui est la traductrice de Patricia Cornwell – en tant qu’auteure de romans historiques et franchement, je suis sous le charme. C’est intéressant, les enquêtes sont bien ficelées, c’est super documenté et pourtant cela ne nous tombe pas des mains. Franchement je ne peux que conseiller cette série à ceux qui ont envie de voyager un peu dans le temps.

Moi qui avais cette série depuis des années dans ma Pile à lire, je suis contente de l’avoir sortie et d’en avoir une autre d’Andrea H. Japp sous le coude, elle ne devrait pas traîner longtemps à côté de mon lit…

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In anima vili, Les mystères de Druon de Brévaux, tome 4 – Andrea H. Japp – Flammarion – 429 pages (mai 2013)

7 réflexions sur “In anima vili – Andrea H. Japp

    • J’ai mis plusieurs années à me lancer, alors je ne vais pas vous mettre la pression. Il faut vous y mettre quand vous en aurez envie. Et oui, j’aimerais bien que vous me racontiez, même dans six mois, même dans un an. Belle journée,
      Maeve

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