« Noël 1930. Alors que Laura Morland, romancière à succès, n’aspirait qu’à quelques semaines de repos loin de l’agitation londonienne, la voilà plongée au coeur des intrigues de la vie de campagne. Son cher ami, le riche George Knox, est la proie d’une sournoise secrétaire, déterminée à s’élever au-dessus de son rang en se faisant épouser. Laura saura-t-elle le tirer de ce mauvais pas ? Et par la même occasion aider la jeune et innocente miss Sibyl Knox à conclure le mariage dont elle rêve depuis toujours ? »
Bienvenue à High Rising est le second roman d’Angela Thirkell. L’autrice était la petite-fille du peintre Edward Burne-Jones, la cousine de Rudyard Kipling et la filleule de J.-M. Barrie (l’auteur de Peter Pan). Il y a sans doute quelques gènes créatifs dans sa famille. Après avoir écrit quelques histoires dans des revues et un premier roman, elle connais un premier succès avec Bienvenue à High Rising en 1933.
Laura Morland est une romancière à succès. Ses deux grands enfants sont adultes et elle emmène le plus jeune à la campagne pour les vacances. Au lieu du calme espéré, Laura se retrouve coincée entre le babillage de son fils obsédé par les trains, son travail, son éditeur et les soucis de son voisin et ami George Knox. Enfin, des soucis dont il ne se rend pas encore compte. Sa nouvelle secrétaire a bien l’intention de lui mettre le grappin dessus et elle sait se montrer aussi sympathique que détestable. Enfin surtout détestable. Et la dernière préoccupation de Laura va être de tenter de rapprocher son éditeur et Sibylle, persuadée que ces deux-là pourraient bien s’entendre. Bref, on est loin des vacances espérées.
Avec ce roman, paru au début des années trente, on se retrouve en plein cœur de la petite noblesse anglaise, la Gentry. C’est amusant comme tout. Les personnages sont assez charmants, on se croirait dans un épisode de Downtown Abbey ou dans un roman d’Agatha Christie avec Miss Marple (sans meurtre). Ça discute, ça complote, ça s’amuse et ça amuse.
Pour avoir lu deux ou trois petites choses sur Angela Thirkell, je crois comprendre qu’elle s’est pas mal inspirée de sa propre histoire pour écrire ce roman. Elle aussi était mère, autrice, de bonne famille et surtout assez libre d’esprit pour divorcer d’un premier mari et de quitter le second. Vraisemblablement, elle n’avait pas besoin d’un homme dans sa vie. Et elle ne s’est pas embarrassée. Il n’y a que deux de ses romans traduits en français, Bienvenue à High Rising et Le parfum des fleurs sauvages et pourtant, elle en a écrit des dizaines. Peut-être qu’à l’avenir, nous pourrons en lire d’autres. Il n’est jamais trop tard pour découvrir une bonne autrice.
Bienvenue à High Rising – Angela Thirkell – Charleston – 320 pages (octobre 2018)
Il a l’air bien sympa!
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J’adore ce côté rétro, c’est vraiment sympa.
Des bises,
Maeve
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Ce roman me tente énormément. Je sens que je vais courir me l’acheter. 😀
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Bonne lecture, alors !
Des bises,
Maeve
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J’ai beaucoup aimé « Le parfum… »; je lirai donc celui-ci avec plaisir.
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Bonne lecture si tu te lances !
Des bises,
Maeve
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Un grand grand merci pour la découverte et le prêt, je l’ai dévoré ❤
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Je m’en doutais. En revanche, je ne suis pas d’accord pour que tu ailles vivre dans les années trente, car je n’y suis pas, moi !
Bises et bises,
Maeve
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