« Chaque année, le 27 juillet, Barnabé Quills organise une fête somptueuse dans sa propriété dominant l’océan. Aujourd’hui, la ville côtière de Black est en émoi. Lors de la fête annuelle, la jeune Théa Vogue a sauté dans le vide. Pour son troisième roman, Alia Cardyn nous plonge dans le quotidien d’une petite ville et, de 27 juillet en 27 juillet, nous délivre, aux côtés de Théa, un bouleversant message d’espoir. Servi par une écriture ciselée, un magnifique roman sur l’amour, la filiation, la construction de soi… ainsi qu’un de ces dénouements inoubliables dont Alia Cardyn a le secret. »
Peu après avoir lu Si tu m’oublies de Tonie Behar, je me suis plongée dans L’envol d’Alia Cardyn. Je ne connaissais pas cette auteure, qui a écrit plusieurs romans et livres de développement personnel.
J’avais quelques appréhensions en démarrant ma lecture, à cause du « saut » de Théa. Je suis rarement emballée par un roman commençant par le suicide d’une jeune fille. Certains d’entre vous pourraient me répondre que je lis souvent des romans qui commencent par des meurtres sanglants, ce qui n’est pas faux, mais cela n’a absolument rien à voir. Le suicide, ce n’est pas pareil.
L’envol mélange le récit, les lettres de la mère de Théa et le journal de la jeune fille. On retrouve toute la petite communauté de Black autour du 27 juillet, à l’occasion de la fête de Barnabé Quills. On y suit, année après année, les histoires de cœur des habitants. Le roman parle d’amour, notamment celui qui n’est pas partagé. Il évoque la douleur des silences et la rage qui anime ceux qui veulent être aimés, exister dans les yeux des autres.
Si je n’ai pas été totalement embarquée par L’envol, je dois quand même noter que ce roman est extrêmement bien écrit. J’ai été bercée par la langue, les mots d’Alia Caldyn. Séduite. J’ai presque eu la sensation de lire un roman un peu daté, emprunt d’une belle élégance. Et puis, la fin m’a étonnée. Je l’ai trouvée un peu brutale – le roman s’arrête un peu trop vite à mon goût, mais elle a le mérite de ne pas être convenue.
A découvrir pour l’écriture très soignée et qui se fera facilement un chemin jusqu’à votre cœur. Pour en découvrir un extrait, rendez-vous dans mon Mardi sur son 31.
L’envol – Alia Cardyn – Charleston – 333 pages (février 2019)
Il me tentait beaucoup ! Belles lectures 😉
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A toi aussi ! Et l’écriture est vraiment belle, je pense que tu pourrais être séduite.
Bises,
Maeve
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