Le manoir d’Alderney – Anne Perry

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« A la veille de la première guerre mondiale, une simple affaire de détournements de fonds va mener l’avocat Daniel Pitt sur la piste d’une dangereuse conspiration. Londres, 1910. Tout accable Philippe Sidney, diplomate britannique à l’ambassade de Washington, accusé officiellement de détournements de fonds, officieusement d’avoir agressé la fille d’une famille américaine respectée et dérobé un bijou. Chargé de sa défense, Daniel Pitt doute de son client, du dossier, tressé d’étranges coïncidences, et tout autant de lui-même : sa propre soeur est proche de la victime. L’affaire en cache bien une autre et lorsqu’un cadavre vient entraver le procès, le jeune avocat se lance dans une enquête dangereuse, aux rouages labyrinthiques. Une histoire de passions, de vengeance et d’idéaux pervertis, qui, dans l’ombre de la Grande Guerre à venir, le mènera jusque dans la Manche, sur la mystérieuse île d’Alderney… »

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Malgré les nombreux Anne Perry présents dans ma Pile à Lire, cela faisait un sacré moment que je n’avait pas lu un des romans de cette autrice – que par ailleurs j’aime beaucoup. Alors quand Babelio a proposé de m’envoyer Le manoir d’Alderney, je n’ai pas hésité.

J’ai découvert Anne Perry avec la toute première enquête de Thomas Pitt, L’étrangleur de Cater Street. Quand Pitt était un jeune inspecteur qui se battait pour débusquer des criminels cachés au sein de la bonne société londonienne. Avec Le manoir d’Alderney, je le retrouve au second plan. On l’appelle désormais Sir Pitt et c’est son jeune fils qui lui vole la vedette. J’ai l’impression d’avoir manqué beaucoup d’épisodes, je ne me souvenais même pas que Pitt avait eu un fils et le voici avocat… Au début du XXe siècle.

Jemima, la sœur de Daniel et la fille de Thomas et Charlotte, fait le voyage de New York à Londres avec son mari Patrick et ses deux petites filles. Une de leurs amies a été agressée par Sidney, un Anglais qui s’est réfugié à l’ambassade britannique puis à Londres pour échapper à une inculpation. Patrick demande à Daniel d’intervenir pour faire en sorte que Sidney soit puni pour ce qu’il a fait.

J’ai eu un mal fou à lire ce roman, tant l’histoire met du temps à démarrer. Franchement, jusqu’à ce que Daniel et Miriam se rendent à Alderney, le livre n’a pas vraiment d’intérêt. A partir de là, j’ai réussi à m’intéresser à nouveau à cette intrigue, mais il s’en est fallu de peu que j’abandonne ma lecture. Pourtant j’aime beaucoup Miriam, médecin légiste qui ne peut pas exercer parce qu’elle est une femme (fichue époque), et sa relation avec Daniel. Mais le plaisir de la découverte de ces personnages ne peut pas rivaliser avec l’ennui ressenti en lisant les 250 premières pages du Manoir d’Alderney.

J’aurais aimé vous dire que ce roman d’Anne Perry était un bon cru. Mais j’ai été déçue. Je vais sans doute glisser dans ma valise d’été un « vieux » Perry, voir si je peux le réconcilier avec ses romans et redevenir à nouveau une fière membre de la #teampitt

Merci à Babelio et aux éditions 10/18 pour l’envoi de ce roman d’Anne Perry. Même si je n’ai pas adoré Le manoir d’Alderney, je ne vais pas tourner le dos à l’univers de ses romans victoriens. Je vais sans doute juste me recentrer sur les anciens. Il y en a tant que j’en ai pour des années.

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Le manoir d’Alderney – Anne Perry – 10/18 – 358 pages (mai 2019)

8 réflexions sur “Le manoir d’Alderney – Anne Perry

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