«Suite à un accident de voiture, Katie est conduite à la clinique Westlake où elle aperçoit – ou croit apercevoir – au milieu de la nuit, une silhouette familière transportant un corps féminin inanimé dans un véhicule. Le lendemain, lorsque la femme est retrouvée morte dans son lit, prétendument victime d’un suicide, Katie décide de découvrir la vérité.»
J’ai appris la mort de Mary Higgins Clark alors que j’étais grippée. Cette mauvaise nouvelle m’a donné envie de me replonger dans quelques classiques de ma bibliothèque. Je me suis péniblement extirpée de mon lit pour ressortir un petit coffret parfait pour me remonter le moral – un cadeau de Noël -, dans lequel se trouvait La clinique du docteur H. J’ai lu ce roman il y a longtemps et l’intrigue me semblait assez floue pour que je le relise avec intérêt. Alors, entre deux siestes comateuses, j’ai redécouvert l’histoire de Katie.
En sortant du tribunal, Katie a un accident de la route et est transportée à la clinique Westlake. Dans un état de semi-conscience, elle aperçoit le visage d’une femme qu’elle connaît. En découvrant le lendemain que cette femme s’est suicidée chez elle, elle se demande si elle a eu une hallucination. Et elle va se trouver mêlée à l’enquête.
Ce que j’aime bien avec les romans de Mary Higgins Clark, c’est leur côté réconfortant. J’y retrouve les ingrédients que j’aime bien et ça m’apaise (c’est mon côté flippé qui a parfois besoin d’être rassuré avec des éléments familiers). Dans les romans de Mary Higgins Clark, on a une héroïne de bonne famille, superbe et discrète, qu’on imagine bien avec un petit collier de perles, un joli brushing et une veste à épaulettes. Parfois, elle est veuve, parfois elle a été blessée par un homme, mais dans tous les cas, celui qui se pâme d’amour pour elle doit être patient – et courageux. On retrouve aussi des tas de personnages et il n’est pas toujours facile de trouver qui est la menace. Et voyez vous, moi, ça me réconforte et me renvoit dans les années quatre-vingt-dix (en fait, La clinique du docteur H date de 1980, mais moi je n’ai pas lu Mary Higgins Clark avant les années quatre-vingt-dix). J’ai l’impression que la chanson de Calogero 1987 pourrait tout à fait d’écrire ma relation avec Mary Higgins Clark (désolée si je vous l’ai mise en tête, je compatis, elle a tourné en boucle dans mon cerveau pendant plusieurs jours et j’ai mis un temps fou à m’en débarrasser).
Je pense que La clinique que docteur H est l’un des grands classiques de Mary Higgins Clark, même s’il ne s’agit pas de mon préféré. J’ai un peu de mal à croire que Katie puisse à la fois avoir des doutes sur le docteur et se laisser opérer par lui et hospitaliser sans rien dire à personne sauf sa sœur – évidemment injoignable au moment critique. Mais ce roman se lit bien, il est agréable comme un thé à la température parfaite. Bref, ça m’a réconfortée.
La clinique du docteur H – Mary Higgins Clark – Le Livre de Poche – 432 pages (octobre 2018)
Un excellent Mary que celui-là ! Même si, comme toi, ce n’est pas mon préféré ! J’adore ta chronique nostalgique, je me laisserais bien tenter par une relecture pendant mes vacances !
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Je me rappelle de ce livre il est très bon. Comme Nathalie j’ai bien envie d’en relire un ou deux. Mais bon il y a tellement de nouveautés que je n’y arrive pas.
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