«Durant les premiers jours de novembre 1920, l’Angleterre attend l’arrivée du Soldat inconnu, rapatrié depuis la France pour une cérémonie d’hommage. À Londres, trois femmes vivent ces journées à leur manière. Evelyn, dont le fiancé a été tué et qui travaille au bureau des pensions de l’armée ; Ada, qui ne cesse d’apercevoir son fils pourtant tombé au front ; et Hettie, qui accompagne tous les soirs d’anciens soldats sur la piste du Hammersmith Palais pour six pence la danse. Dans une ville peuplée d’hommes mutiques, rongés par les horreurs vécues, ces femmes cherchent l’équilibre entre la mémoire et la vie. Et lorsque les langues se délient, les cœurs s’apaisent.»
Il a fallu un peu de temps pour que je puisse me plonger dans le premier roman d’Anna Hope, Le chagrin des vivants. Ce livre m’avait été conseillé par Réglisse Vert qui l’avait adoré. Comme il n’était pas disponible à la bibliothèque, j’ai emprunté La salle de bal, le deuxième titre d’Anna Hope. Et j’ai un vrai coup de cœur.
J’ai ensuite offert Le chagrin des vivants à Stelda – oui, sans l’avoir lu, mais j’étais assez sûre de moi – et elle l’a trouvé tellement beau qu’elle me l’a offert en retour. Malheureusement, je n’ai pas eu la possibilité de le lire tout de suite et il a commencé à prendre la poussière sur ma table de chevet. Et puis finalement, je me suis dit que ça suffisait bien, que j’avais assez attendu et qu’il était enfin temps de me plonger dans ce roman. Comme si c’était ma Pile à Lire qui allait décider ce que je devais lire et quand, non mais ! Alors, j’ai repêché Le chagrin des vivants et je me suis plongée dans ce roman. Enfin.
Nous sommes en novembre 1920 à Londres, au moment où l’Angleterre s’apprête à accueillir son soldat inconnu. Nous suivons trois femmes, pendant quelques jours. Evelyn qui travaille au bureau des pensions et n’arrive pas à se remettre de la mort de son fiancé, Ada qui a perdu son fils au combat et Hettie qui danse tous les soirs avec ceux qui ont six pence à dépenser et qui aimerait que l’on tourne la page de la guerre.
Ces trois femmes sont touchantes, leurs histoires aussi. Il y a beaucoup de tristesse dans ce roman, mais aussi une véritable envie d’aller de l’avant. Chez Hettie, c’est une envie de profiter de sa jeunesse. Elle aime danser, elle aimerait s’offrir des robes, mais elle n’en a pas les moyens, car la moitié de son salaire va à sa mère. Depuis qu’il est revenu de la guerre, son frère est incapable de travailler. Hettie voudrait aimer, et se sentir libre. Ces trois femmes sont liées et j’ai vraiment apprécié de découvrir la manière dont leurs vies s’imbriquaient.
Le chagrin des vivants est un superbe roman, délicatement écrit. Il m’a beaucoup émue. C’est encore un coup de cœur.
Le chagrin des vivants – Anna Hope – Folio – 432 pages (août 2017)
il est dans ma PAL depuis longtemps, il faudrait que je me décide!
J'aimeAimé par 1 personne
Tu n’entends pas ce roman te sussurer à l’oreille : lis-moi, lis-moi ?
Bises et bises,
Maeve
J'aimeAimé par 1 personne
Je ne lis presque pas ce genre de titres mais je devrais corriger ça. Celui-là à l’air très beau !
Merci pour la découverte.
J'aimeAimé par 1 personne
Mais de rien ! Les bijoux, ça se partage !
Bises et bises,
Maeve
J'aimeAimé par 1 personne
Je me le note 🙂 Merci, ton avis m’a conquise !
J'aimeAimé par 1 personne
Tu ne devrais pas le regretter !
Bises et bises,
Maeve
J'aimeJ'aime