« A 32 ans, Anaïs est chroniqueuse sur une radio locale et occupe un appartement dans un immeuble de la rue Haute, à Kérioret, commune bretonne. Complexée par son physique, elle s’est construite au fil des années une carapace d’insensibilité qui freine et dénature ses rapports aux autres. Alors qu’elle s’ennuie passablement dans son travail, son employeur la met au défi d’écrire un livre et de le faire éditer.
Si elle y parvient, elle pourra enfin animer l’émission culturelle qu’elle convoite tant. De quoi mettre du sel dans sa vie de femme solitaire, en quête de reconnaissance. Pour son roman, Anaïs décide de mettre en scène le meurtre fictif de sa voisine, Madame Mordrel, avec laquelle elle entretient des rapports conflictuels. Mais elle est loin d’imaginer que la réalité peut dangereusement rejoindre la fiction…
Entre enquête policière, romance et saga familiale, découvrez une histoire aux protagonistes attachants, à lire d’une traite ! »
Ceux de la rue haute d’Armelle Guilcher a titillé ma curiosité lorsque j’ai lu le résumé sur NetGalley. En fait, je me suis dit que ça me faisait penser au premier épisode de Castle – je suppose qu’il y a plusieurs romans qui ont le même postulat de départ, mais que voulez-vous, c’est à Castle que j’ai pensé. Castle, l’écrivain célèbre qui se retrouve mêlé à une enquête car un tueur s’inspire de l’un de ses romans pour commettre des crimes. Fâcheux.
Dans Ceux de la rue haute, Anaïs, chroniqueuse radio écrit un roman pour gagner un pari avec son directeur d’antenne. Elle qui n’avait aucune envie d’écrire trouve l’inspiration en imaginant l’assassinat de sa voisine – un exutoire pour Anaïs qui considère s voisine comme une harpie. Malheureusement, quelques jours après la parution de son roman sa voisine est retrouvée morte. Il n’en faut pas plus pour que la police suspecte Anaïs. Elle va alors jouer les détectives pour prouver son innocence.
Ceux de la rue haute est un roman assez léger. Je me suis demandée comment Anaïs arrivait à vivre avec comme travail une chronique quotidienne sur une radio locale, mais bon. J’ai bien aimé voir Anaïs chercher l’inspiration pour son roman et se lancer dans l’édition à compte d’auteur pour être sûre de remporter son pari, cela permet aussi d’évoquer ces maisons d’éditions qui jouent avec la naïveté des écrivains. J’ai passé un bon moment, mais ce roman n’est pas inoubliable.
Ceux de la rue haute – Armelle Guilcher – Librinova – 290 pages (novembre 2020)