« Elizabeth, Joyce, Ibrahim et Ron frisent peut-être les quatre-vingts ans, mais ils en ont encore sous le capot. Leur passe-temps favori : s’atteler, tous les jeudis, à de vieilles affaires de meurtre, pour en découvrir le fin mot là où la police a échoué. Jusqu’à ce que la nouvelle leur parvienne : Tony Curran, l’associé du directeur de leur village de retraite, vient d’être retrouvé assassiné dans sa cuisine. Ni une ni deux, Elizabeth convoque ses trois acolytes et lance le Murder Club sur la piste du tueur, toutes cannes dehors. Quand il s’agit de tromper l’ennui et de doubler la police, il ne faut jamais sous-estimer les personnes âgées.
Succès absolu au Royaume-Uni, Le Murder Club du jeudi nous entraîne, entre rires et larmes, sur le chemin tortueux des émotions humaines. Car, derrière le meurtre, ce sont les liens tissés au crépuscule d’une vie que Richard Osman dépeint avec brio. »
Je vais me faire chahuter par Elisabeth et Chloé si elles voient cette chronique. Quand elles patinent sur une histoire, cherchent un petit truc pour avancer dans une intrigue, je leur dis presque à chaque fois d’ajouter une maison de retraite. Déjà parce que c’est très tendance et aussi parce que j’adore quand les petits vieux jouent les détectives comme dans les romans de Julia Chapman. Alors forcément, Élisabeth et Chloé vont se dire que Le Murder Club du jeudi de Richard Osman était un roman pour moi – d’autant que j’ai demandé récemment si l’on pouvait transformer notre club de lecture en club du meurtre.
Le Murder Club du jeudi, c’est un petit groupe d’octogénaires qui se retrouvent pour étudier de vieilles affaires de meurtres. Il y a Elizabeth, Ibrahim et Ron et depuis peu Joyce, une ancienne infirmière qui peut apporter ses compétences médicales au groupe. Ils ne vivent pas dans une maison de retraite, mais dans un genre de complexe pour retraités. Quand un vrai meurtre tout neuf se déroule chez eux, ils se précipitent dans les pattes de la police pour enquêter. Heureusement, les flics sont plutôt sympathiques et ils acceptent même de coopérer avec le Murder Club – mais avaient-ils le choix ? Elizabeth sait se montrer très persuasive !
Le Murder Club du jeudi est un roman prenant. Les personnages sont intéressants et j’ai bien aimé les extraits du journal de Joyce. Il y a de nombreux rebondissements, j’étais à deux doigts de me retrouver larguée. Mais du coup, je n’ai pas deviné une seconde où Richard Osman allait m’embarquer et ça m’a beaucoup plu. D’être tellement bringuebllée dans ma lecture.
Le Murder Club du jeudi – Richard Osman – Éditions du Masque – 450 pages (avril 2021)
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