« Comme son nom l’indique, Lancelot Dulac est chevalier. Mais il n’en est pas encore sûr. Pour le moment, il fait 1,35 mètre, rentre en 6e et tout change. Dans la Cour de récréation, un certain Arthur a le pouvoir. Quand la plus belle fille du collège dont il est amoureux disparaît, il lui faut se lancer dans une quête semée d’épreuves. Tournoi, traversée de la jungle du métro, fées et Palais des Glaces seront autant d’occasions d’éprouver sa peur et son amour, d’exercer son courage, et de devenir pour de bon, le preux chevalier qu’il espère être. »
Lancelot Dulac de Victor Pouchet est une lecture de travail. Pas tout à fait de travail comme d’habitude – à savoir des lectures de romans ados ou jeunesse afin de savoir quels livres acheter pour la bibliothèque et échanger avec les collègues qui travaillent dans d’autres bibs. Non, là, j’ai lu Lancelot Dulac pour préparer des lectures-feuilletons que nous mettons en place durant les vacances d’automne.
L’auteur Victor Pouchet écrit pour la jeunesse et pour les adultes. Il a notamment écrit Autoportrait en chevreuil qui m’avait intrigué à sa sortie en 2020. Mais je n’avais pas eu l’occasion de le lire avant de me plonger dans cette aventure de chevalerie moderne pour enfants.
Lancelot entre en sixième. Il s’appelle Lancelot Dulac, un vrai nom de chevalier ! Ce garçon haut comme trois pommes a beaucoup d’imagination. Il se voit donc en valeureux chevalier et rêve d’approcher sa belle, la jolie Jennifer – qu’il appelle Guenièvre. Mais Guenièvre-Jennifer traîne avec Arthur, un troisième qui est le roi de la cour. Aucune chance pour Lancelot de s’approcher d’Arthur et sa cour. Lorsque Guenièvre disparaît, notre valeureux chevalier s’imagine qu’elle est retenue prisonnière et décide de partir la délivrer.
Le début de Lancelot Dulac est assez rigolo. On fait connaissance avec Lancelot et son son environnement. Les références à la chevalerie sont très présentes avec Arthur le roi du collège, Merlin le geek du CDI et Lancelot est plutôt marrant avec son imagination débordante. Ensuite, j’ai trouvé que l’histoire tombait un peu à plat. J’ai été un peu déçue par sa quête. Mais bon, Lancelot est un petit bonhomme de onze ans, il n’allait pas risquer sa vie non plus. Et puis c’est un roman pour enfant, pas un roman d’apprentissage pour adultes. Je suis très certainement un peu dure avec Lancelot Dulac, mais pour moi, le soufflé est un peu retombé. Flûte (je vais m’arranger pour tenter de lire plutôt le début du roman aux enfants pendant les vacances. Astuce !).
Lancelot Dulac – Victor Pouchet – L’école des loisirs – 112 pages – dès 9 ans (août 2020)
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