« Passion, faux-semblants, emprise… Qui manipule qui ?
Une jeune femme fragile en quête d’un nouveau départ.
Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.
Un trio pris au piège d’un jeu cruel et d’une dépendance fatale.
Dans ce roman sombre et envoûtant, Mélissa da Costa explore, à travers l’histoire d’une passion toxique, la face obscure de l’âme humaine et les méandres du désir.
Après les succès de Tout le bleu du ciel, des Lendemains, de Je revenais des autres et des Douleurs fantômes, romans aux deux millions de lecteurs, elle révèle une nouvelle facette de son talent. »La doublure est le nouveau roman de Mélissa Da Costa. Les lendemains et Je revenais des autres sont des romans qui m’ont touchée. Les héroïnes abîmées par la vie nées de l’imagination de l’autrice apprennent à se reconstruire, et c’est très réconfortant de faire connaissance avec elles et de les voir à nouveau apprécier la vie et s’ouvrir aux autres. Avec La doublure, on est dans un tout autre registre. Glaçant, poisseux, effrayant.
Evie veut quitter Marseille et croise le chemin de Pierre alors qu’elle cherche un travail. De manière spontanée, l’homme lui propose de devenir l’assistante artistique de sa femme. Clara est en effet une artiste peintre qui se consacre uniquement à son art sous le nom de Calypso Montant. Evie accepte ce travail tombé du ciel. Il s’agira pour elle d’incarner Calypso Montant en public – ça tombe bien dites-moi car les deux femmes se ressemblent beaucoup (c’est tellement une coïncidence !) (ah non, peut-être que Pierre ne l’a pas abordée par hasard finalement). Clara va donc la former sur ses sources d’inspiration, elle qui a un univers très sombre, à base de corps suppliciés. Sans vraiment s’en rendre compte – ou alors avec une inertie incroyable – Evie se retrouve bientôt enferrée dans une relation malsaine avec ce couple. Mensonges, drogues, échangisme, Evie découvre un nouveau monde…
Alors, avec un tel résumé, on se doute que Mélissa Da Costa a effectué un virage important en changeant complètement de style. Glaçant, poisseux, effrayant. Au début de ma lecture, lorsque Evie rencontre le couple et découvre ce que l’on attend d’elle, j’ai immédiatement pensé à D’après une histoire vraie de Delphine de Vigan, un roman qui ne met pas forcément très à l’aise. Avec cette idée en tête, disons que j’étais un peu préparée à ce qui m’attendait.
Je n’aime pas les thrillers français parce que je trouve qu’ils sont souvent trop glauques, trop caricaturaux, trop maléfiques. Glaçants, poisseux, effrayants. Ils me mettent mal à l’aise, je ne prends absolument aucun plaisir à en lire – à quelques exceptions près. Malheureusement, j’ai ressenti tout ce que je n’aime pas ressentir en lisant La doublure. Toutefois, je dois avouer que la fin du roman ne pouvait être mieux. Elle est excellente.
Si vous aimez ce genre d’ambiance bien glaçante, poisseuse et effrayante avec des personnages tordus à souhait, je vous invite à aller lire d’autres chroniques de ce roman que la mienne. Parce que moi, je n’ai vraiment pas aimé et je ne peux pas vous conseiller La doublure.
La doublure – Mélissa Da Costa – Albin-Michel – 576 pages (septembre 2022)
C’est un roman que j’ai trouvé malaisant. L’ambiance est assez malsaine et les personnages machiavéliques. Habituellement, j’y trouve de l’intérêt, mais là, je me suis ennuyée souvent. L’univers dans lequel évolue les protagonistes ne m’intéresse pas. Cela dit, j’ai trouvé les références à l’art vraiment passionnantes.
J’aimeAimé par 1 personne
#tellementdaccord
Un vrai malaise.
Et la fin ? Tu as aimé la fin ?
J’aimeJ’aime
Il faut que je le sorte de ma pal pour en faire mon propre avis, j’ai autant hâte que j’ai peur de ne pas aimer.
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai trop hâte que tu le sortes et que lise ton avis sur ton blog !
J’aimeAimé par 1 personne
Je pense que je vais lire son prochain avant. Trop tentant lol.
J’aimeAimé par 1 personne
Tu as raison, la même histoire racontée par une anglaise par exemple, aurait été pleine de suspense et de finesse psychologique.
Ceci dil il y a quand même de fort bons auteurs de thrillers français 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Dis-moi qui alors, parce que je suis loin d’être convaincue par les auteurs français…
J’aimeJ’aime
Alors tu as Pierre Lemaitre et surtout son « Alex », Sandrine Collette, Julia Salvador et sa trilogie policière trop peu connue, Peter May, Abigail Padgett
J’aimeAimé par 1 personne
Je n’aime pas Pierre Lemaitre lorsqu’il écrit des polars, ni Jacques Expert d’ailleurs. Sandrine Collette, j’ai bien aimé Six fourmis blanches mais pas ce que j’ai lu d’autre. Peter May, c’est vrai (mais il est un peu Anglais #mauvaisefoi), sa trilogie écossaise est super, mais Quarantaine, très bof. Les autres je ne connais pas, mais je garde leurs noms dans un coin de ma tête si l’une d’entre elles croise mon chemin à la bibliothèque. Sinon, quand j’y pense, j’avais bien aimé La chair de sa chair de Claire Favan. Mais mes petits coups de coeur ne sont que les exceptions qui confirment la règle #mauvaisefoiagain
En tout cas, merci pour ta liste, c’est adorable
J’aimeJ’aime
Bon alors oui ça devient rare, d’autant plus que je me suis trompée, Abigail Padgett n’est pas française mais américaine
J’aimeAimé par 1 personne
Peut-être que je l’aimerais mieux 😂
J’aimeAimé par 1 personne
Tu es infernale 😂😂😂
J’aimeAimé par 1 personne
Pingback: Mélissa Da Costa – La Doublure | Sin City