La doublure – Mélissa Da Costa

photostudio_1674305122578resume« Passion, faux-semblants, emprise… Qui manipule qui ?
Une jeune femme fragile en quête d’un nouveau départ.
Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.
Un trio pris au piège d’un jeu cruel et d’une dépendance fatale.
Dans ce roman sombre et envoûtant, Mélissa da Costa explore, à travers l’histoire d’une passion toxique,  la face obscure de l’âme humaine et les méandres du désir.
Après les succès de Tout le bleu du cieldes Lendemainsde Je revenais des autres et des Douleurs fantômes, romans aux deux millions de lecteurs, elle révèle une nouvelle facette de son talent. »monavisLa doublure est le nouveau roman de Mélissa Da Costa. Les lendemains et Je revenais des autres sont des romans qui m’ont touchée. Les héroïnes abîmées par la vie nées de l’imagination de l’autrice apprennent à se reconstruire, et c’est très réconfortant de faire connaissance avec elles et de les voir à nouveau apprécier la vie et s’ouvrir aux autres. Avec La doublure, on est dans un tout autre registre. Glaçant, poisseux, effrayant.

Evie veut quitter Marseille et croise le chemin de Pierre alors qu’elle cherche un travail. De manière spontanée, l’homme lui propose de devenir l’assistante artistique de sa femme. Clara est en effet une artiste peintre qui se consacre uniquement à son art sous le nom de Calypso Montant. Evie accepte ce travail tombé du ciel. Il s’agira pour elle d’incarner Calypso Montant en public – ça tombe bien dites-moi car les deux femmes se ressemblent beaucoup (c’est tellement une coïncidence !)  (ah non, peut-être que Pierre ne l’a pas abordée par hasard finalement). Clara va donc la former sur ses sources d’inspiration, elle qui a un univers très sombre, à base de corps suppliciés. Sans vraiment s’en rendre compte – ou alors avec une inertie incroyable – Evie se retrouve bientôt enferrée dans une relation malsaine avec ce couple. Mensonges, drogues, échangisme, Evie découvre un nouveau monde…

Alors, avec un tel résumé, on se doute que Mélissa Da Costa a effectué un virage important en changeant complètement de style. Glaçant, poisseux, effrayant. Au début de ma lecture, lorsque Evie rencontre le couple et découvre ce que l’on attend d’elle, j’ai immédiatement pensé à D’après une histoire vraie de Delphine de Vigan, un roman qui ne met pas forcément très à l’aise. Avec cette idée en tête, disons que j’étais un peu préparée à ce qui m’attendait.

Je n’aime pas les thrillers français parce que je trouve qu’ils sont souvent trop glauques, trop caricaturaux, trop maléfiques. Glaçants, poisseux, effrayants. Ils me mettent mal à l’aise, je ne prends absolument aucun plaisir à en lire – à quelques exceptions près. Malheureusement, j’ai ressenti tout ce que je n’aime pas ressentir en lisant La doublure. Toutefois, je dois avouer que la fin du roman ne pouvait être mieux. Elle est excellente.

Si vous aimez ce genre d’ambiance bien glaçante, poisseuse et effrayante avec des personnages tordus à souhait, je vous invite à aller lire d’autres chroniques de ce roman que la mienne. Parce que moi, je n’ai vraiment pas aimé et je ne peux pas vous conseiller La doublure.signaturevisage

La doublure – Mélissa Da Costa – Albin-Michel – 576 pages (septembre 2022)

Publicité

13 réflexions sur “La doublure – Mélissa Da Costa

  1. Pingback: Mélissa Da Costa – La Doublure | Sin City

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s