La lanceuse de couteaux – Ève Borelli

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« Cette histoire, c’est l’histoire de Siloé, qui ne voit plus la magie du cirque dans lequel elle a grandi et le quitte pour de mauvaises raisons mais qui en chemin, apprendra à faire ses propres choix et à définir ses envies personnelles. C’est l’histoire d’une indépendance progressive, piquée d’embûches, d’amitié et d’amour. Siloé est orpheline de mère et vit dans le cirque familial, entourée par toute une galerie de personnages atypiques. Mais la jeune fille rêve d’être lanceuse de couteaux, ce que son père lui refuse obstinément. La voilà donc qui décide de rallier un cirque concurrent pour – enfin – essayer de faire ses preuves. »

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La couverture de La lanceuse de couteaux d’Ève Borelli m’a tapé dans l’œil. J’adore l’univers du cirque, les costumes (je rêve d’une veste de Monsieur Loyal), les chapiteaux, les acrobates, les jongleurs… Après, c’est sûr que je préfère les spectacles des cirques modernes tels Le cirque du soleil, La compagnie des 7 doigts de la main, Le cirque Le Roux… Ces compagnies proposent des spectacles plus poétiques, plus construits, avec un fil conducteur, sans animaux qui risquent de vous faire pipi dessus (ne rigolez pas) et des clowns qui sont bien plus drôles que dans les cirques traditionnels. Mais je m’égare un peu.

Vous l’aurez compris, moi, le cirque, j’aime ça. Et une histoire de lanceuse de couteaux, ça attise ma curiosité. Siloé vit dans une caravane jaune citron et se déplace aux gré des représentations du cirque nuageux. Mais elle ne participe à aucun numéro, son père, le cofondateur du cirque, ne veut pas. Elle rêve pourtant de devenir une lanceuse de couteaux. Un jour, son regard croise les beaux yeux de Rafaël, le fils du patron du cirque sanglant, qui pratique la discipline dont elle rêve. Elle fait sa valise et laisse une lettre d’adieux à son père et à son meilleur ami, Bowie.

Avec Siloé, on plonge dans cet univers assez fascinant du cirque. Et l’on découvre ce que ressentent les enfants qui grandissent sous ces chapiteaux. Comme Siloé, comme Bowie, comme Rafaël aussi d’une certaine manière.

Ce roman est aussi un roman d’apprentissage, car Siloé grandit au cours du roman. Elle prend des coups, apprend ce qu’est l’amour, la famille, la haine aussi. Par moment, l’histoire est vraiment dure, révoltante. Par moment, elle est plus légère et naïve, presque comme un roman jeunesse. Siloé a dix-huit ans et rêve de grande histoire digne d’un conte de fée, d’un amour qui lui donne des papillons dans le ventre.

Ève Borelli a écrit des romances, avant de se lancer dans un roman plus sombre. Et c’est plutôt réussi. Ce n’est pas le roman du siècle, mais j’ai passé un bon moment près de cette jeune femme en quête de sens, en quête de sa place dans le monde. Une jeune femme qui doit affronter des difficultés pour se trouver, s’imposer. Et devenir une brillante lanceuse de couteaux. La prochaine fois que j’assisterai à une représentation de cirque, je serai attentive aux lanceurs de couteaux et aux acrobates. Peut-être reconnaîtrai-je l’ombre de Siloé ou de Bowie ?

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La lanceuse de couteaux – Ève Borelli – Charleston – 269 pages (mars 2018)

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8 réflexions sur “La lanceuse de couteaux – Ève Borelli

  1. Il a l’air chouette et j’adore la couverture aussi, mais pour ma part j’ai peur des cirques. Je ne comprends pas du tout pourquoi d’ailleurs, mais c’est quelque Chose qui m’angoisse (et les Clowns plus particulièrement, je dois faire une association ^^). Du coup, je ne pense pas le lire même s’il a l’air plaisant 🙂

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