Noir comme la mer – Mary Higgins Clark

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« La croisière promettait d’être sublime. Mais peu après avoir levé l’ancre, le luxueux Queen Charlotte est le théâtre d’un mystérieux assassinat : celui de lady Em, une riche octogénaire. Et son inestimable collier d’émeraudes, censé avoir appartenu à Cléopâtre, a disparu… Le coupable est à bord, sans aucun doute. Mais qui est-ce ? Son assistante apparemment dévouée ? Le jeune avocat qui voulait persuader lady Em de rendre le collier à l’Egypte, son propriétaire légitime ? Ou Célia Kilbride, l’experte en pierres précieuses qui s’était liée avec la vieille dame ? La liste des suspects s’allonge au fur et à mesure que le Queen Charlotte fend les flots et que la croisière tourne au drame. »

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Petite déprime automnale ou envie de réconfort, qu’importe. Il s’avère que je me suis retrouvée avec une envie furieuse de lire un roman réconfortant. Et parmi les auteurs qui me réconfortent, il y a Mary Higgins Clark et ses gentils thrillers (par gentils, j’entends sans bain de sang et sans détails sordides, avec des personnages qui semblent toujours sortis des années quatre-vingt, même si certaines intrigues se déroulent aujourd’hui). J’ai profité d’une permanence à la bibliothèque de ma ville pour aller piocher un Mary Higgins Clark. Et quand j’ai vu Noir comme la mer, je n’ai pas hésité. Je venais tout juste de finir La disparue de la cabine n°10 de Ruth Ware et je me suis dit que repartir en croisière était une idée fantastique. Une sorte de thématique.

Dans Noir comme la mer, nous sommes à bord du Queen Charlotte. Lady Em a décidé de voyager avec un collier qu’elle n’a jamais porté en public, un collier ayant appartenu à Cléopâtre. Une dernière occasion de le porter avant de l’offrir à un musée. Mais ce collier fait des envieux à bord du bateau, notamment un voleur bien décidé à le dérober. Un voleur ayant pris l’identité d’un passager. Alors qui ?

Célia Kilbride, experte en pierres précieuses va se retrouver mêler à cette histoire, alors que sa vie est déjà bien compliquée. Et que sa réputation a pris un sérieux coup dans l’aile. Mais épaulée par d’autres passagers, elle va mener l’enquête.

On passe un bon moment. Si on aime Mary Higgins Clark – si ce n’est pas le cas, ce n’est pas la peine de vous lancer dans cette lecture qui ne vous plaira pas. Il y a les personnages que l’on s’attend à trouver à bord d’une croisière. La riche octogénaire qui trouve normal de monopoliser l’attention de tous, ses employés qui ne sont pas si fidèles qu’elle aurait pu espérer. Une fraîche divorcée qui espère mettre le grappin sur un nouveau mari… Et une détective du dimanche à la poursuite du voleur. Comme nous sommes dans un Mary Higgins Clark, il y a aussi une jolie jeune femme et un prétendant digne d’un preux chevalier.  Et comme d’habitude, si j’ai eu quelques soupçons, je me suis fait avoir comme une bleue. Quand on me dit que l’on trouve tout de suite les meurtriers dans les romans de Mary Higgins Clark, je ne peux pas acquiescer, je ne trouve jamais. Peut-être que je ne cherche pas vraiment…

Alors Noir comme la mer ne révolutionne pas le genre et n’est pas le meilleur roman de Mary Higgins Clark, mais j’ai passé un excellent moment. Un moment réconfortant. Et c’est ce dont j’avais besoin.

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Noir comme la mer – Mary Higgins Clark – Albin Michel – 360 pages (mars 2017)

9 réflexions sur “Noir comme la mer – Mary Higgins Clark

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