La mort de Lorna Belling – Peter James

« On n’est jamais préparé à la vérité.
Lorna Belling, désespérée de ne pas pouvoir échapper à un mariage qu’elle voit comme un enfer, tombe sous le charme d’un autre homme qui lui promet monts et merveilles. Mais une photographie fortuite sur le téléphone portable d’une cliente de son salon de coiffure va tout changer.
Lorsque le corps d’une femme est retrouvé dans une baignoire à Brighton, le détective Roy Grace est aussitôt appelé sur les lieux du drame. Le mari de la défunte apparaît dès le départ comme le coupable idéal.
Pourtant, il existe une autre possibilité, plus sombre et plus terrible… »

Depuis l’ouverture du blog, j’ai lu trois romans de Peter James – sur trente-huit – et La mort de Lorna Belling, s’il ne s’agit pas de la dernière enquête de Roy Grace est tout de même la dernière sortie en France. Et évidemment, pas de bol pour moi La mort de Lorna Belling est mon premier Roy Grace. Pour moi qui n’aime pas démarrer une série en cours, j’ai découvert qu’il s’agissait de la treizième enquête du détective. Honnêtement, ça partait mal, d’autant que mes deux premiers Peter James m’avaient déçue.

Mais bon, Peter James étant l’un des auteurs de policiers les plus lus de son pays, je me disais que ça ne pouvait pas être mauvais et que ça venait de moi.

La mort de Lorna Belling est une histoire de femmes battues. Lorna vit avec un mari qui la bat et ce qui lui permet de tenir, c’est son aventure avec Greg, qui lui a promis de quitter sa femme pour partir avec elle. en attendant – puisque son amant ne brusque pas les choses – Lorna continue à se faire frapper, à tel point qu’elle finit par appeler la police. Mais elle n’est pas la seule dans le roman…

Quelques jours plus tard, Lorna est retrouvée sans vie dans une garçonnière. Est-ce un accident ? Un coup du mari ? De l’amant ou d’un certain harceleur qui lui envoie des lettres de menaces. Cela va être à Roy Grace de démêler tout ça avec son enquête, tout en gérant des soucis familiaux.

J’ai bien aimé ce Roy Grace, un flic droit dans ses bottes et plutôt sympathique, qui jongle entre son boulot qui l’accapare et sa vie de famille qu’il essaie tant bien que mal de préserver pour ne pas reproduire certaines erreurs. En revanche, il y a toujours une certaine frustration de ne pas connaître le passé du personnage principal d’une série. Mais bon, c’est un peu comme rencontrer quelqu’un, finalement, on le découvre à l’instant T sans avoir tout le déroulé de sa vie.

Je dois avouer que ce roman m’a un peu réconciliée avec Peter James – j’avais tout de même trouvé ma précédente lecture – Deuil – plutôt mauvaise. Là, ça va. Mais disons que ce n’est pas ma tasse de thé.

La mort de Lorna Belling – Peter James – 480 pages (septembre 2021)