« Ethel Lambston, écrivain et journaliste célèbre pour ses chroniques mondaines, disparaît dans des conditions étranges. Son prochain livre, un véritable « bâton de dynamite » dans le monde de la mode, menaçait de compromettre des personnalités en vue. Dans un New York fascinant et cruel, où le pouvoir et la richesse se confondent avec les ambitions les plus troubles, Mary Higgins Clark nous entraîne dans l’une de ses meilleures énigmes. »
Si vous passez régulièrement sur mon blog – un grand merci ! – vous devez savoir que j’affectionne tout particulièrement Mary Higgins Clark. Elle sait me réconforter quand je n’ai pas le moral ou que je suis malade. Et elle me met encore plus de bonne humeur quand je vais bien. J’ai emporté Dors ma jolie lors d’un passage aux Urgences. Et heureusement que j’avais ce petit doudou.
Le roman commence par une scène morbide, dans laquelle quelqu’un se débarrasse du corps d’une femme, celui d’Ethel Lambston. La célèbre journaliste et écrivaine tenait de quoi écrire un livre qui allait faire exploser le monde de la mode. De quoi se faire quelques ennemis, qui ne souhaitent que soient déterrés de sales petits secrets. Neeve Kearny tient une boutique de mode très chic et a l’œil pour dénicher des pièces de luxe et les accessoiriser avec goût. C’est elle qui habille intégralement Ethel Lambston, allant jusqu’à lui faire des petite fiches pour savoir quoi porter avec quoi. Lorsqu’Ethel ne vient pas chercher sa dernière commande, Neeve s’inquiète. Et en mettant son nez dans cette histoire elle va se mettre en danger. Évidemment.
Comme d’habitude, dans les romans de Mary Higgins Clark, les dangers sont partout autour de l’héroïne. Entre le tueur qui aimerait bien qu’elle arrête de fouiner et le contrat – oui, le contrat ! – mis sur sa tête, on pourrait bien croire que la pauvre Neeve va se faire assassiner à chaque chapitre. Et puis, presque tous les personnages avaient des raisons d’assassiner Ethel Lambston. Alors qui est derrière tout ça ?
Si parfois, je peine un peu à trouver l’identité de l’assassin et ses motivations, dans Dors ma jolie, j’ai deviné assez rapidement qui se cachait derrière le meurtrier. Enfin presque. Il y a quand même quelques petites choses que je n’avais pas vu venir. J’ai bien aimé l’univers de la haute-couture dans lequel baigne le roman.
Et le titre de ce livre qui me plaisait autant qu’il m’intriguait, qui peut paraître assez curieux et sans rapport avec la haute-couture, fait référence à la maman de Neeve. Lors de ses obsèques, Sal, un des amis de la famille, dit au père de Neeve : « Essaie de penser que ta jolie dort. » Un peu morbide, finalement.
Dors ma jolie fait partie des meilleurs romans de Mary Higgins Clark. J’aime beaucoup tous ses romans, maisje trouve que ses premiers sont meilleurs. Et Dors ma jolie, paru en 1989, n’est que son septième ! En tout cas, si vous n’avez pas eu l’occasion de lire Mary Higgins Clark, commencez par ses premiers romans.
J’ai beaucoup aimé et j’ai passé un excellent moment, qui m’a parfois fait oublier que j’étais installée sur un lit dans un couloir des Urgences. Ce qui est assez fort. Je conseille – le livre, pas l’hôpital !
Dors ma jolie – Mary Higgins Clark – Albin-Michel – 289 pages (septembre 1989)
Je confirme le coté doudou de MHC, j’espère que tu vas mieux
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tu es adorable !
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Celui-là, je l’avais beaucoup aimé ! Avec Recherche jeune femme aimant danser, la clinique du docteur H, il est dans mes préférés.
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Les classiques, la base quoi !
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Je crois bien que je l’ai lu quand j’étais ado celui-ci ! Ma mère en avait tout un tas à la maison (France Loisirs), mais celui que je préférais, c’était « Souviens-toi ». Je l’avais adoré et je l’avais même relu.
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Souviens-toi, excellent ! Ta maman a très bon goût d’avori plein de Mary Higgins Clark
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