Maman à tort – Michel Bussi

« Rien n’est plus éphémère que la mémoire d’un enfant de trois ans et demi…
Mais quand Malone raconte avec ses mots d’enfant que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, le psychologue scolaire le croit.
Il est le seul… Il doit agir vite. Trouver de l’aide. Découvrir la vérité cachée.
Car déjà, les souvenirs de Malone s’effacent… »

J’ai eu envie de lire ce roman de Michel Bussi dès qu’il est sorti. Mais j’ai attendu sa sortie en poche pour l’offrir à ma maman et ensuite j’ai attendu qu’elle le lise et me le prête pour me plonger dans cette étrange histoire.

Un petit garçon qui affirme que sa maman n’est pas sa maman. Une maman qui pourtant est une vraie maman. Et un ami bienveillant qui raconte tout à ce petit garçon avant qu’il ne s’endorme afin qu’il ne perde pas la mémoire.

Comme d’habitude, Michel Bussi embarque le lecteur dans une histoire compliquée. On comprend très vite que quelque chose cloche, mais impossible de mettre le doigt dessus tant que l’auteur ne l’a pas décidé. J’ai eu le temps d’échafauder un certain nombre de théories – certaines relativement farfelues… – et je me suis approchée de la solution sans toutefois pouvoir tout deviner. J’apprécie beaucoup de me laisser embarquer dans les histoires de Bussi et particulièrement celle-ci. J’ai l’impression de monter à bord d’un manège à sensation. On nous balade dans tous les sens, mais on reste quand même bien accroché à son siège.

Je n’ai pas encore trouvé un roman de Bussi meilleur ou aussi bien que Les nymphéas noirs, mais Maman a tort vient juste après. Je vous le conseille donc.

Maman a tort – Michel Bussi – Pocket – 542 pages (mai 2016)