La passagère du France – Bernadette Pécassou

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« 3 février 1962. Le paquebot France quitte Le Havre pour son premier voyage vers New York. Ce paquebot est l’œuvre la plus aboutie de « l’art de vivre à la française ». Les plus riches étrangers, les plus grandes personnalités ont réservé leurs places des années à l’avance. Dans la cohue, Sophie, jeune journaliste chargée d’écrire un reportage, monte à bord, persuadée qu’elle va vivre des heures de rêve. Mais, dans les cales du France, un drame se noue… »

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La passagère du France était dans ma Pile à Lire depuis l’été dernier. J’ai acheté ce roman durant les vacances, lors d’une virée à Saint-Nazaire et j’avais super envie de le lire, mais plutôt en vacances. Et puis Caro est venue à la maison et avec elle ses histoires de voyages et de bateaux. Alors j’ai ressorti La passagère du France de ma PAL pour vivre moi aussi mon aventure à bord du célèbre bateau de croisière.

Bernadette Pécassou a commencé sa carrière comme journaliste et réalisatrice pour la télévision avant de se consacrer à l’écriture.

L’histoire démarre le 3 février 1962 lorsque Le France part du Havre pour New York. A son bord, des stars, une clientèle aisée et quelques journalistes triés sur le volet, comme Sophie, qui s’imagine vivre, durant le temps de la traversée, une aventure exceptionnelle.

Dès le début du roman, j’ai réalisé que l’on sentait bien la journaliste derrière cette histoire – ce que les amateurs de paquebots apprécieront. Il y a une foultitude de détails, sur la déco, la couleur des moquettes, les lumières aux tons rosés, le nombre de verres, les tableaux qui ornent les murs des cabines, les menus servis – ça c’est pour la partie visible des voyageurs – les moteurs, les cheminées, la vitesse, les cuisines, la blanchisserie – ça c’est ce que ne voient pas les voyageurs, enfin, a priori…

Car Sophie va faire la connaissance d’une jeune blanchisseuse et va risquer le tout pour le tout pour lui venir en aide. Franchement, ce n’était pas vraiment gagné, car si Sophie n’est pas aussi snob que sa collègue, elle s’intéresse surtout à sa petite personne. Mais il faut croire que son voyage va lui permettre de devenir une personne plus ouverte aux autres et finalement plus sympathique.

Je n’ai pas immédiatement aimé Sophie, ça s’est arrangé par la suite. Je n’ai pas non plus immédiatement aimé La passagère du France, et ça s’est aussi arrangé par la suite. Je me suis habituée au style, plus informatif que littéraire et j’ai apprécié apprendre tant de choses sur Le France. Bon, maintenant, j’ai envie de revoir la mer, mais je m’en doutais, c’est pour cela que je ne voulais pas lire ce livre n’importe quand.

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La passagère du France – Bernadette Pécassou – J’ai Lu – 320 pages (avril 2011)

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