Le syndrome du spaghetti – Marie Vareille


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« Quand la vie prend un virage aussi terrible qu’inattendu, comment se réinventer et garder espoir dans l’avenir ? Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé. À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l’absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps. Ils se sont croisés une fois par hasard ; ils n’auraient jamais dû se revoir. Pourtant, lorsque la vie de Léa s’écroule, Anthony est le seul à pouvoir l’aider à se relever. Leurs destinées s’en trouvent à jamais bouleversées. »

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Quand j’ai vu le nouveau roman de Marie Vareille dans le carton de livres à lire pour le travail, j’ai pratiquement fondu dessus. J’avais super envie de lire Le syndrome du spaghetti et c’était l’occasion de le faire pour la bonne cause : le boulot. J’avais envie de le lire parce que j’aime Marie Vareille et pas en raison du résumé, car j’ai réalisé en le commençant que je ne savais absolument pas de quoi il parlait – comme quoi j’ai franchement confiance en certains auteurs.

Léa a seize ans et un avenir qui semble tout tracé. Son talent pour le basketball devrait lui permettre de devenir pro. Si elle arrivait à avouer à son meilleur ami qu’elle l’aime depuis toujours, sa vie serait parfaite. Seulement, dans les livres comme dans la vraie vie, la vie est rarement parfaite et un drame va faire voler en éclats les certitudes de Léa. Le destin va mettre Anthony sur le chemin de Léa et c’est lui qui va permettre à la jeune fille de rebondir.

Ce roman n’épargne pas ses personnages. Et Léa va en faire les frais. Au début, j’ai eu un peu de mal avec elle, son caractère ne m’a pas vraiment plu, mais les différents drames vont l’aider à grandir et à devenir une meilleure personne, une meilleure version d’elle-même, une version dont elle peut être fière. Plus à l’écoute de sa famille, moins centrée sur ses propres problèmes. Ce qui est finalement plus réaliste. Est-on vraiment parfait à seize ans ?

Ce roman aborde le deuil sous plusieurs formes, et parle aussi d’une maladie génétique rare qui s’appelle le syndrome de Marfan – Marie Vareille a découvert qu’elle en était atteinte et Le syndrome du spaghetti permet au lecteur d’en savoir plus sur le sujet. Et enfin, ce roman parle évidemment de sport et cela m’a fait très plaisir de le découvrir, car comme vous le savez peut-être, les romans de sport, j’aime ça. Mais rassurez-vous, si ce n’est pas votre tasse de thé, je suis certaine que cela ne vous rebutera pas. En tout cas, moi j’ai passé un excellent moment en compagnie de ce roman, passées les premières pages – juste le temps de me familiariser avec Léa…

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Le syndrome du spaghetti – Marie Vareille – PKJ – 288 pages (octobre 2020) – dès 13 ans

2 réflexions sur “Le syndrome du spaghetti – Marie Vareille

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