Le vol des libellules – Leila Meacham

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« En pleine Seconde Guerre mondiale, cinq jeunes Américains reçoivent une mystérieuse lettre du gouvernement leur demandant s’ils sont prêts à se battre pour leur pays. A priori, ils n’ont rien en commun : un Texan d’origine allemande, un fils de bonne famille gâté, un pêcheur, une styliste et une championne d’escrime. Pourtant, ils ont été choisis pour participer à une mission d’espionnage de grande envergure et sont envoyés à Paris sous le nom de code Libellule. Déterminés à combattre le fléau nazi, ils savent que le moindre faux pas peut leur être fatal. Partis à cinq, ils ne reviendront qu’à quatre… Mais faut-il croire aux apparences ? Cinquante ans plus tard, quelqu’un cherche à savoir ce qui s’est réellement passé au cœur de l’hiver 1944 à Paris. Commence alors une quête incroyable qui risque de bousculer des vérités qui dorment… »

Le vol des libellules de Leila Meacham faisait partie de la sélection du prix du livre romantique Charleston, auquel j’ai eu la chance de participer. J’ai déjà eu l’occasion de lire plusieurs romans de l’autrice et je les ai tous bien aimés. Je m’attendais donc à retrouver, comme le fait régulièrement Leila Meacham, une saga bien construite qui allait m’embarquer. Cette fois-ci en pleine Seconde Guerre mondiale – les conflits armés ne font pas partie de mes thèmes de prédilection. Du coup, le prix du livre romantique m’a fait sortir ce roman de ma Pile à Lire où il prenait la poussière depuis de longs mois.

Le gouvernement américain a sélectionné cinq jeunes – femmes et garçons – pour les envoyer en mission d’infiltration en France. Avant cela, ils sont envoyés dans un centre d’entraînement et apprennent à se connaître. Pas leur prénom, pas leur passé, mais ils vont tout de même s’attacher les uns aux autres. A Paris, ils devront chacun s’approcher des Allemands pour leur extorquer des informations. Des missions qui ne sont pas sans danger, ni totalement dénuées d’émotions. Cinquante ans plus tard, celui qui est à l’origine du projet libellule va revenir sur cette histoire après avoir découvert un écrit curieux et cela va lever le voile sur les protagonistes de cette mission durant laquelle l’un d’eux ne ressortira pas vivant.

Il m’a fallu un peu de temps pour entrer dans cette histoire. Le temps de me familiariser avec les différents protagonistes, leur histoire, leurs motivations, leur vrai nom, celui qu’ils adoptent pour la mission et celui qu’ils utilisent entre eux pour se parler. Mais quand j’ai bien tout eu à l’esprit, cette histoire est devenue assez passionnante.

Dès le départ, on sait que l’un d’entre eux ne va pas survivre. Évidemment, je me suis posé mille questions. Est-ce que ça sera lui ? Ou elle ? Ou lui ? Elle peut-être ? Ou lui ? Chacun a une mission dangereuse à mener, alors cela peut être n’importe lequel. Après quelques pages, évidemment, j’ai commencé à me dire que je ne voulais pas que ce soit lui, ni elle, ni lui, ni elle, ni lui (ça doit se sentir que je ne me souviens d’aucun prénom, surnom, ou faux noms, non ?) et cela m’a rendue triste. Il a fallu que je me résigne. Si Leila Meacham avait choisi de me briser le cœur, mon cœur allait être brisé. Heureusement la fin m’a réconciliée avec l’autrice car j’ai tout de même pu assister à des retrouvailles, des années plus tard entre les survivants. J’aime savoir ce que sont devenus les personnages, qu’elle vie ils ont vécue et ça m’a grandement remonté le moral.

J’ai finalement beaucoup aimé cette grande fresque qu’est Le vol des libellules et si vous aimez la période, je ne peux que vous conseiller cette lecture.