La fille que ma mère imaginait – Isabelle Boissard

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resume« Tous les trois ans, c’est la même histoire. Se coltiner la fête de départ, le déménagement, accepter la destination (Taipei !?). Débattre de sujets cruciaux avec les autres « conjointes suiveuses » au café du lycée français, les salons de jardin, le yoga. Dans son journal intime, la narratrice, en pleine middle life crisis, consigne avec autodérision son quotidien confortable et futile d’expatriée, quand sa mère a un accident. Contrainte de rentrer en France, elle raconte leurs origines modestes et le décalage entre deux milieux avec un humour irrésistible. »monavisLa fille que ma mère imaginait est le premier roman d’Isabelle Boissard. S’il n’est peut-être pas autobiographique, il parle d’un sujet que l’autrice connaît bien : l’expatriation. La narratrice, tout comme l’autrice, déménage souvent suivant son mari en fonction de ses affectations. Elle est une « conjointe suiveuse » comme elle appelle les expatriées qui se regroupent entre elles pour créer un semblant de communauté. Si son mari travaille et leurs deux filles sont à l’école, la narratrice quant à elle se retrouve femme au foyer cette fois-ci à Taipei. Ses amis lui ont offert un atelier d’écriture à distance et ce sont ses confidences couchées sur son carnet Moleskine que nous découvrons dans La fille que ma mère imaginait.

La narratrice a la cinquantaine et parle de son quotidien d’expatriée avec humour, sans filtre. Elle doit finalement se rendre en France en urgence car sa mère est dans le coma. Ce retour précipité sera l’occasion de repenser à sa relation avec elle.

Ce roman m’avait été conseillé par mon amie Mélanie qui l’avait trouvé très drôle. Alors d’habitude, elle tombe plutôt juste dans ses conseils personnalisés, mais là, ça n’a pas été franchement une super lecture. Quelques phrases bien ciselées m’ont fait sourire tout comme certaines comparaisons (je ne verrai plus jamais Peppa Pig de la même façon), mais je me suis globalement ennuyée. J’ai trouvé que l’ensemble était un peu creux.

Quand j’y pense, en refermant ce livre, il ne me restait déjà pas grand chose. J’ai fini de le lire au travail et j’en ai discuté avec un lecteur également libraire. Il m’a dit l’avoir lu et l’avoir trouvé vraiment nul et sans intérêt. Disons que je vais mettre un peu plus de forme dans ma propre critique. Notamment parce que certains comme Mélanie ont aimé et ri, trouvé l’écriture intelligente, sarcastique, alors ne vous fiez peut-être pas à mon seul avis. Mais je ne vais pas me jeter sur le prochain roman d’Isabelle Boissard – d’ailleurs j’ai déjà pas mal de choses à lire !signaturevisage

La fille que ma mère imaginait – Isabelle Boissard – Les Avrils – 224 pages (mai 2021)

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