« Dans chaque livre que tu ouvres, un cœur se met à palpiter. Et ton propre cœur bat à l’unisson… «
Chaque soir après le travail, malgré ses soixante-dix ans, Carl se promène dans les rues pittoresques de la ville pour porter en main propre les livres qu’ont commandés ses clients les plus fidèles.
Ces lecteurs voraces, souvent farfelus et baroques, ont tous leurs secrets et leurs blessures. Ils sont devenus presque des amis, et le libraire dévoué est tout ce qui les relie au monde.
Lorsqu’un coup du sort s’abat sur Carl, c’est une petite fille de neuf ans, Schascha, espiègle et effrontée, qui leur donne le courage de s’ouvrir les uns aux autres et de renouer enfin avec le bonheur.
Le passeur de livres est le premier roman de l’Allemand Carsten Henn. J’étais plutôt curieuse de découvrir ce roman même si je n’ai pas particulièrement d’affection pour la littérature allemande. Je ne sais pas si ça vous fait ça vous, mais quand je lis un roman allemand, toutes les images qui me viennent en tête sont grises. C’est pareil pour vous ?
Le passeur de livres s’appelle Carl Kolhoff. Le septuagénaire propose un service de livraison de livres à certains clients qui ne se déplacent plus en librairie. Les livres que transporte Carl dans son sac sont soigneusement emballés après avoir été choisis pour chacun des clients. Une petite fille de neuf ans surgit un jour devant et ne lui laisse pas le choix : elle va l’accompagner dans ses tournées et modifier un peu les habitudes de notre passeur de livres. Curieuse et bavarde, elle entre chez les clients de Carl, là où lui restait sur le seuil de la porte. Chacun a ses secrets que la petite va bientôt découvrir… Lorsque la fille de l’ancien propriétaire de la librairie prend les commandes de la boutique, Carl perd son travail au profit d’un service plus moderne. Mais ce qui sonne comme une fin pour Carl ne le sera peut-être pas.
Le passeur de livres est un roman sympa, plus sympa même que ce à quoi je m’attendais. J’ai beaucoup aimé les clients de Carl et je ne suis pas prête d’oublier la femme qui ne veut lire que des livres tristes qui finissent mal (moi, je déteste ça. En général, je me retrouve en larmes en train de hurler « POURQOAAAAAAA ? POURQOAAAAAA ?). Les personnages sont touchants dans leur originalité ou leur détresse.
Je ne vais pas vous cacher que j’ai moins aimé une partie de ce roman, un peu longue et déprimante. Mais cela reste une lecture agréable. Et puis, c’est toujours sympa de lire un livre sur les livres et ceux qui les aiment. Sauf la fille de l’ancien propriétaire de la librairie, elle on est d’accord qu’on ne l’aime pas.
Le passeur de livres – Carsten Henn – XO éditions – 265 pages (septembre 2022)
Désolée pour la partie déprimante, mais le livre a l’air sympa. Comme toi, je déteste quand ça finit mal alors je ne dois pas lire les mêmes livres que la cliente de Carl 🙂
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Oui, moi aussi je n’aime pas quand ça finit mal, il me faut un peu d’espoir (ou alors un twist un peu flippant à la fin !)
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Même chose pour moi 🙂
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Ah oui, il me semble que tu avais déjà mentionné ta vision en gris quand tu lis des livres allemands. 😂 Oui, mais c’est marrant, ça me fait un peu pareil en fait.
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Oh c’est vrai ? ça me fait un peu penser à Couleurs de Clare Morrall (https://www.babelio.com/livres/Morrall-Couleurs/42869), mais chez moi ça ne marche qu’avec les romans allemands et espagnols (que je lis peu, car je n’aime pas la couleur rouge 😂)
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