« Depuis qu’il s’est fait renvoyer de la maternelle, le petit Alper Kamu a du temps libre pour traîner dans son quartier d’Istanbul, comprendre pourquoi ses parents ont des rapports si névrotiques et, plus généralement, cogiter à cette énigme qu’est la vie. Justement, l’oncle d’Alper, Nebi Bey, a succombé à une attaque. Menant une vie de retraité modèle tout en brûlant d’amour pour son ex-femme, il laisse derrière lui quelques disques et des photos-souvenirs. En regardant ces clichés, Alper découvre que l’existence tranquille de son oncle n’était peut-être que la partie émergée d’un iceberg… L’autre préoccupation d’Alper, c’est ce qu’il vient d’apprendre sur son copain Ümit, 12 ans, nouveau venu dans le voisinage : il aurait étranglé son jeune frère handicapé. Après avoir rencontré les membres de la famille dysfonctionnelle d’Ümit, Alper Kamu commence à douter de la culpabilité de son camarade… »
C’est parti pour le rendez-vous mensuel du Prix des lecteurs du Livre de poche de juillet. Pour ceux qui ne sont pas au courant, tous les mois, je lis deux ou trois livres envoyés par Le livre de poche, car je fais partie du jury de la catégorie Polars (joie !).
Ce mois-ci, je devais lire Une fleur en enfer d’Alper Canigüz et Les temps sauvages de Ian Manook. Commençons par Une fleur en enfer.
Vous savez si vous passez régulièrement sur le blog (d’ailleurs j’en profite pour vous dire un grand merci !) que je n’aime pas commencer une série par un autre tome que le premier. Et là, Alper Canigüz a écrit un premier roman mettant en scène son jeune héros :
L’Assassinat d’Hicabi Bey : Alper Kamu, cinq ans, détective. Mais comme l’intrigue d’Une fleur en enfer ne me tentait pas franchement, je n’ai pas eu envie de lire le premier Canigüz avant. Alors forcément, il a fallu que je raccroche les wagons.
Alper Kamu est un sacré petit personnage qui a l’air bien plus vieux que son âge. Faire sa connaissance, c’est un peu comme rencontrer Hercule Poirot coincé dans un corps d’enfant. J’ai bien aimé la fraîcheur de ce court roman et découvrir Istanbul avec Alper, ainsi que cette porte d’entrée sur la littérature turque.
Une fleur en enfer – Alper Canigüz – Le Livre de Poche – 255 pages (mars 2016)
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