Le brouillard d’une vie – Cécile Pellault

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«Quand la famille de Lilly décide de s’installer dans la banlieue de Boston, cette famille d’expatriés français pense avoir trouvé le foyer qu’ils n’ont jamais connu. Cette vie rêvée vole en éclat le soir du bal de promo de Lilly. Comment faire son deuil quand ce en quoi on a cru jusqu’alors n’était qu’illusion ? Comment se reconstruire quand la traque continue ? 10 ans après, Lilly se pose toujours ces questions et espère trouver dans la fuite un peu de paix…»

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Lors de la dernière édition de Polar sur Loire, le salon du polar Tourangeaux, j’ai fait connaissance avec Cécile Pellault. Elle était l’une des intervenantes de la table ronde animée par Between the Books sur l’écriture féminine Aka l’écriture masculine. Et face à un auteur particulièrement misogyne, elle s’en est extrêmement bien tirée ! Nous avons ensuite pas mal discuté et j’ai acheté son roman Le brouillard d’une vie.

Commençons par ce qui fâche pour terminer sur une note positive. Bémol pour les fautes et coquilles que l’on trouve tout au long du roman. Il y a clairement un souci de relecture, même des erreurs de noms dans les personnages, qui auraient pu facilement être évités. Et c’est vraiment dommage, ça gâche pas mal la lecture. Mais si on met ça de côte, je dois avouer que je me suis bien fait balader.

Lilly et sa famille voyagent au gré des postes du père. Et finalement, tout le monde décide de poser les valises du côté de Boston. On sait que le soir du bal de Lilly va se produire un drame. Et comme une grosse nouille, je pensais avoir trouvé – pour une fois que je suis sûre de moi… – et je me disais que c’était dommage de tout dévoiler dès le début. Sauf que ce n’était pas ce à quoi je m’attendais, ce qui fait que j’ai été agréablement surprise. Comme quoi, finalement…

Si vous lisez de temps en temps mes chroniques, vous savez que j’aime bien m’attacher aux personnages. Ici, ça a été absolument impossible avec Lilly. La jeune femme est froide, dure, elle rejette tout le monde et se noie dans l’alcool et les médicaments, ça n’aide pas franchement à l’aimer ou à se mettre à sa place. Mais c’est plutôt intéressant car cela nous force à gratter, à tenter de comprendre son attitude et à faire preuve d’empathie. Ce qui est bien aussi parfois de ne pas tout avoir livré sur un plateau.

Je suis contente d’avoir pu sortir ce roman de ma Pile à lire et d’avoir fait connaissance avec la plume de Cécile, j’ai passé un bon moment. Ça aurait été parfait s’il n’y avait pas eu autant de coquilles. Damn it !

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Le brouillard d’une vie – Cécile Pellault – 266 pages – Le manuscrit (février 2016)

4 réflexions sur “Le brouillard d’une vie – Cécile Pellault

  1. Moi aussi je me suis faites avoir par ce livre. J’ai beaucoup aimé le personnage de Lili contrairement à toi. Au contraire je trouve que cette adolescente a qui on a totalement retiré ses repères n’est pas si froide que ça ! Au contraire elle cherche des points de chutes pour se rattacher à quelque chose. Elle est même plutôt lucide sur elle même, je me suis identifié à elle me mettant à sa place dans ces circonstances dramatiques. Je suis assez certaine que j’aurai sombré bien plus vite, je pense même que j’aurai certainement mal tourné. C’est pas de la froideur, c’est juste une façade pour se protéger.
    Et puis moi j’ai de la chance, je ne vois pas les fautes et autres coquilles dans un texte, l’avantage de la forme de dyslexie. Enfin tout ça pour dire que les erreurs de relecture et de correction sont à imputer à l’éditeur pas à l’auteur qui malheureusement lui les subit !
    Voilà c’était mon tout petit avis ! lol

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    • Je suis contente tente que tu aies apprécié notre héroïne. C’est vrai qu’elle a morflé et qu’on peut comprendre qu’elle sombre et qu’elle se coupe du monde. C’est juste que ce n’est pas vraiment ce que j’aime en matière de personnages. Je ne m’y suis pas identifiée.
      En ce qui concerne les fautes, je n’ai pas dit que c’était la faute de Cécile, mais je constate que certains éditeurs ne font pas le boulot. Et ayant pas mal de lectrices qui ne supportent pas les fautes, je préfère prévenir. Je sais que pour certains c’est rédhibitoire.
      Bises et bises,
      Maeve

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