Les Suprêmes chantent le blues – Edward Kelsey Moore

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«Lorsqu’une romance naît sur le tard entre deux octogénaires – Forrest Payne, propriétaire du sulfureux Pink Slipper Gentlemen’s Club, et Beatrice Jordan, connue pour proférer des menaces de damnation éternelle en direction des clients sortant de ce lieu de perdition -, leur mariage attire en ville une véritable légende. El Walker, le grand guitariste de blues, a en effet accepté de venir jouer le morceau préféré du marié, son vieil acolyte, à Plainview, dans l’Indiana, précisément là où il avait juré quarante ans plus tôt – et à juste titre – de ne plus jamais remettre les pieds. Mais El ne sera pas le seul natif de Plainview à voir se dresser devant lui les fantômes du passé. Attablé chez Earl comme tous les dimanches après la messe, l’inséparable trio des « Suprêmes » est de retour avec son lot de défis à relever : Clarice, face à la chance (et la peur) de sa vie, celle d’embrasser une grande carrière de pianiste longtemps appelée de ses voeux ; Barbara Jean, aux prises avec la mort d’une mère dont la vie fut synonyme d’humiliation pour toutes deux ; et Odette, confrontée aux colères d’un mari qu’elle ne parvient plus à comprendre.»
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Il y a trois ans, je faisais connaissance avec Odette, un personnage que j’ai immédiatement aimé d’un amour inconditionnel. Odette est l’une des Suprêmes d’Edward Kelsey Moore. Un personnage qui m’a profondément touchée, me faisant rire et même éclater en sanglots.

J’avais adoré ce roman de vie, ces histoires de femmes noires qui n’ont pas toutes eu la vie facile, qui ont dû renoncer parfois, mais jamais à leur indéfectible amitié qui a traversé les époques. Ces Suprêmes sont entrées dans mon cœur et je crois que jamais elles n’en sortiront. Alors vous imaginez sans doute ma joie de découvrir qu’Edward Kelsey Moore sortait une nouvelle aventure d’Odette, Clarice et Barbara Jean, Les Suprêmes chantent le blues.

De l’histoire, je n’ai pas vraiment envie de parler. Si ce n’est qu’à l’occasion d’un mariage improbable à Plainview, El Walker revient en ville, lui qui avait promis de ne plus jamais y mettre les pieds. El est venu jouer au mariage de son vieil ami et va tomber sur nos trois Suprêmes, et ravivant de nombreux souvenirs.

Une fois encore j’ai ri. Une fois encore j’ai pleuré. Une fois encore je n’avais aucune envie de laisser Odette s’en aller à la fin du roman. J’aimerais tellement que l’auteur nous fasse le plaisir de nous transmettre une fois encore dans la vie de cette femme née dans un sycomore.

Ce livre m’a fait passer du rire aux larmes – merci Veronica pour les éclats de rire ! – et quelques phrases m’ont fait l’effet de friandises que j’ai eu plaisir à lire plusieurs fois. Les Suprêmes chantent le blues est un joli roman de femmes, joliment écrit par un homme qui semble avoir beaucoup d’amour pour elles.

Je vous conseille cette lecture et plus encore de commencer par Les Suprêmes si vous ne les connaissez pas encore. Vous pourrez ainsi rencontrer Odette et la saluer de ma part.

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Les Suprêmes chantent le blues – Edward Kelsey Moore – 300 pages – Actes Sud (juin 2018)

5 réflexions sur “Les Suprêmes chantent le blues – Edward Kelsey Moore

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