L’homme qui n’aimait plus les chats – Isabelle Aupy

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« Il y a ce goût de sel et d’embruns, ce vent qui met la pagaille et donc remet tout en ordre. Il y a la voix de ce vieil homme qui nous raconte son histoire et celle des autres, qui parle de vivre ensemble, mais surtout qui cherche ses mots aux accents de son émotion pour comprendre un monde où le langage se manipule pour changer les idées. Traité sous la forme de la transmission orale, l’auteur nous offre une œuvre qui s’inscrit dans la lignée des grandes dystopies telles 1984 et Matin Brun. Mais là où ces histoires nous condamnent à subir un demain qui s’écroule, L’homme qui n’aimait plus les chats est bien plus qu’une utopie, c’est un possible, un autrement : un aujourd’hui déjà en train de se relever. »

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Je ne vais pas vous mentir, quand j’ai lu le résumé de L’homme qui n’aimait plus les chats d’Isabelle Aupy, je n’ai pas compris grand-chose. Enfin, j’ai compris ce que je lisais, mais ça ne m’a pas franchement avancé : je ne savais pas plus qu’au départ de quoi ce roman allait parler – en fait, le titre donne presque plus d’informations. Ce petit roman est le premier publié par les éditions du Panseur et je dois dire que la couverture de est jolie et le résumé obscur mais intrigant.

L’histoire se passe sur un île. Une île sur laquelle vivent des insulaires et des chats. Des chats en liberté, qui s’invitent dans les jardins, les maisons, qui vivent leurs vies de chats, un peu sauvages. Ils font partie du paysage et le narrateur apprécie leur présence. Et un jour, il ne peut que constater qu’il n’y a plus un chat sur l’île. Alors, des personnes arrivent du continent pour proposer aux îliens d’adopter de nouveaux chats. Qui ne sont pas des chats. Mais qu’il faut appeler ainsi…

L’homme qui n’aimait plus les chats m’a fait penser à Si les chats disparaissaient du monde de Genki Kawamura, lui aussi un drôle de livre sur les chats. Et sur ce que les chats représentent. Les souvenirs, l’amour, la liberté aussi.

J’ai bien aimé ce court roman, étrange roman qui a reçu le prix Coup de foudre aux Vendanges littéraires de Rivesaltes. C’est bien écrit, ça sort de l’ordinaire et ça fait réfléchir. La référence à Matin Brun de Franck Pavloff est effectivement bien trouvée. Et c’est une jolie découverte.

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L’homme qui n’aimait plus les chats – Isabelle Aupy – Les éditions du Panseur – 128 pages (mars 2019)

4 réflexions sur “L’homme qui n’aimait plus les chats – Isabelle Aupy

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