« Lisa, brisée par un passé tragique, elle n’a d’autre rêve qu’une vie sans histoires à l’abri des regards avec sa fille Ava. Ava, Quand l’adolescente sauve un petit garçon de la noyade, et qu’elle devient une héroïne locale, leur monde menace de s’effondrer. Marilyn, Femme parfaite, mari parfait, maison parfaite et boulot idéal. Pourtant, lorsque la vie de sa meilleure amie, Lisa, est sur le point de s’écrouler, la sienne bascule. Un instant aura suffi à bouleverser l’existence de ces trois femmes. Il y a des secrets qu’il vaudrait mieux ne jamais voir ressurgir. Et des fautes qu’on ne peut pas oublier. »
Si je mens, tu vas en enfer de Sarah Pinborough m’a été offert pour ma fête (le 15 août, si vous voulez le noter pour l’année prochaine !) (Merci Fred). Et quand j’ai déballé le paquet, j’étais contente de l’attention, mais mitigée en découvrant le livre parce que Mon amie Adèle et moi n’avons pas franchement eu d’atomes crochus – euphémisme, je n’ai vraiment pas aimé la fin et elle va me rester en travers de la gorge jusqu’à la fin des temps (au moins). Du coup, bon, je me méfie de Sarah Pinborough. Mais le premier avis que j’ai lu sur Babelio m’a rassurée : dans Si je mens, tu vas en enfer, point de surnaturel. Je me suis donc plongée dans ma lecture plutôt sereine.
Dans ce roman, on suit trois personnages féminins, en alternant les points de vue. On entre d’abord dans la tête de Lisa, mère célibataire surprotectrice et discrète, qui se tient éloignée des photos et des réseaux sociaux. Ensuite dans celle d’Ava, sa fille de seize ans, sportive et entourée d’une bande de copines, les salopes, comme elles se sont elles-mêmes surnommées. Elle a une liaison secrète sur internet avec un homme bien plus vieux qu’elle. Et enfin dans celle de Marilyn, la meilleure amie de Lisa, un véritable iceberg qui ne montre que le côté positif de sa vie. Et donne le change pour cacher un secret.
On comprend très vite que quelque chose cloche chez Lisa, on sait que ça va mal se passer pour Ava et son amoureux virtuel et on se demande quand tout va s’écrouler autour de Marylin. Sarah Pinborough distille les indices avec une parcimonie frustrante, qui nous « oblige » à lire toujours une page de plus.
Avec ma grande intuition – je plaisante, je vois rarement plus loin que le bout de mon nez – j’ai deviné pas mal de choses, mais pas tout. Et ce roman m’a un peu réconcilié avec Sarah Pinborough. Mais seulement un peu, car je ne suis pas sûre de pouvoir lui faire totalement confiance un jour – on n’a pas le droit de faire ça à ses lecteurs.
Mais je reconnais que j’ai passé un bon moment et que j’ai eu le plus grand mal à lâcher le livre avant la fin. Que je n’ai pas eu l’impression d’avoir été trahie en refermant le livre et que globalement, l’intrigue m’a plutôt embarquée. En fait, Si je mens, tu vas en enfer est plutôt un bon thriller. Pas le thriller du siècle, mais un bon thriller.
Si je mens, tu vas en enfer – Sarah Pinborough – Préludes – 416 pages (mars 2019)
Ha moi non plus, Adèle n’est pas passée 😏
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L’escroquerie du siècle !
Bises et bises,
Maeve
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