Killer T – Robert Muchamore | Mademoiselle Maeve

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« Quand Charlie est accusée à tort d’avoir mis une bombe dans le lycée, Harry essaie d’aider la fascinante jeune fille, mais sans succès. Deux ans plus tard, à la sortie de prison de Charlie, la modification génétique est en plein essor : adieu cancers, bonjour perfection physique ! Sauf que des terroristes sèment une panique mondiale en créant Killer T, un virus synthétique dont le taux de mortalité atteint 90%. Ils réclament un milliard de dollars pour diffuser son vaccin. Harry, devenu entre-temps journaliste sur Vegas Local, retrouve la trace de Charlie dans le journal : elle travaillerait pour un labo clandestin… »

Killer T fait partie de mes lectures de travail. Je l’ai embarqué lors d’un office romans ados parce que la couverture me semblait plutôt cool. Et je n’ai pas vraiment regardé plus loin – parfois, enfin souvent, le marketing fonctionne sur moi. Je me doutais sans doute un petit peu que ce livre ne serait pas ma tasse de thé, car c’est celui que j’ai lu en dernier dans la sélection (et ce n’est pas parce que je voulais garder le meilleur pour la fin). J’ai donc fini par le lire parce que je n’avais plus grand chose à me mettre sous la dent. Et que j’ai une conscience professionnelle : je l’ai pris, je le lis. Bref, comme je le disais, je l’ai lu.

Robert Muchamore est un auteur britannique qui a écrit pléthore de romans ados, dont la série Cherub. Autant vous dire que je ne connaissais ni la série, ni même l’auteur d’ailleurs. Impossible pour moi de comparer avec ses autres livres, je vais donc me baser uniquement sur ce livre et si ça se trouve ce qu’il fait par ailleurs est génial.

Je n’ai pas aimé Killer T. Le résumé en dit beaucoup trop et en même temps pas assez. On nous raconte qu’Harry essaie d’éviter la prison à Charlie, dont il est tombé sous le charme en 17 secondes, sans doute au moment où elle a posé un flingue sur sa tête. Charlie est accusée à tort d’avoir posé une bombe au lycée. Pas de chance, elle va en prison. Le résumé nous dit qu’en sortant, Charlie bosse pour un labo clandestin et qu’Harry est devenu journaliste. Ce n’est pas faux – du moins pour Charlie parce que Harry est plus patron de presse que journaliste – mais il fait attendre un bon moment avant qu’elle ne travaille pour un labo clandestin. Environ 350 pages. C’est long.

Et puis, c’est brouillon. La bombe, la prison, le foyer, le virus, l’espèce de mafia, les conflits internationaux, les modifications génétiques, ça fait beaucoup et ça fait foutoir. Je n’attendais qu’une chose : le finir pour passer à autre chose. Bref, on n’a pas accroché Killer T et moi.