Le corbeau d’Oxford – Faith Martin

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« Oxford, 1960. Lorsque Sir Marcus Deering, un riche industriel de la région, reçoit plusieurs lettres de menace anonymes, il prend le parti de ne pas s’en inquiéter.
Mais bientôt, un meurtre est commis, et les meilleurs éléments de la police d’Oxford sont mobilisés.
La toute jeune policière Trudy Loveday rêverait de participer à une affaire aussi importante, mais ses supérieurs coupent rapidement court à ses ambitions. Écartée de l’enquête et chargée d’assister le brillant mais peu amène Dr Clement Ryder, médecin légiste, sur une affaire classée, elle se retrouve pourtant très vite au cœur d’une énigme qui pourrait bien la mener sur la piste du mystérieux corbeau d’Oxford… »

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Le corbeau d’Oxford est un petit cosy mystery signé Faith Martin que j’ai pu découvrir grâce à mon amie Stelda, avec qui je partage un certain penchant pour ce genre de littérature.

Pour ceux qui ne connaissent pas les « cosies », il s’agit de romans dans lesquels les enquêtes ne sont pas vraiment sanglantes menées par des enquêteurs qui sont le plus souvent des petites mamies aux cheveux bleus, des anciennes attachées de presse à la retraite ou des directrices d’agence matrimoniale (toutes références à Agatha Christie, M.C. Beaton ou Julia Chapman ne serait absolument pas fortuite). Exit donc les policiers torturés et alcooliques et les assassinats sadiques ; place à une ambiance douillette, réconfortante et souvent drôle, avec une galerie de personnages truculents.

En vous donnant cette définition du cosy mystery, je réalise que Le corbeau d’Oxford n’y entre pas tout à – damned – car point de mamie détective, mais une jeune policière d’Oxford. Disons que puisqu’elle enquête avec un coroner, nous avons un duo atypique et que ça colle. En gros. Enfin, ça m’arrange pour le coup. Et puis il y a aussi des policiers dans les cosies, c’est juste que ce ne sont pas eux les personnages centraux – mince, je m’enfonce, Trudy la policière est le personnage principal… Bon, et si on passait à notre Corbeau d’Oxford ?

Il faut tout d’abord que je vous avoue que j’ai été complètement perturbée en lisant ce roman, dont l’histoire se déroule en 1960 à Oxford. Je venais de terminer de regarder The english game sur Netflix, une série géniale qui se déroule en 1883 et je n’ai pas pu m’empêcher de visualiser les personnages du Corbeau d’Oxford en tenues du XIXe. J’ai eu beau me morigéner, rien n’y a fait… Du coup, j’ai eu quelques images incongrues dans la tête, ce que je ne vous conseille pas forcément. Et maintenant, revenons-en à notre Corbeau d’Oxford.

Trudy Loveday est une toute jeune policière, qui rêvait d’arrêter des assassins en intégrant la police et qui se retrouve plutôt à faire de la paperasse ou le café. Les bonnes enquêtes sont réservées à ses collègues masculins. Elle n’avait pas tout à fait imaginé ça et elle attend de pouvoir faire ses preuves, qu’on lui donne sa chance. Son chef, qui ne sais pas trop quoi faire de cette jeune femme, va la « prêter » au Dr Clement Ryder, médecin légiste, qui a besoin d’un policier pour enquêter sur une vieille affaire. La jeune femme, qui espérait enquêter sur le meurtre d’un jardinier près d’Oxford, fait contre mauvaise fortune bon cœur.

Le duo fonctionne très bien. Trudy est une jeune femme intelligente, qui réfléchit vite et n’a pas sa langue dans sa poche, ce qui plaît bien à l’ancien chirurgien, un homme perspicace et exigeant. Lui, voit tout de suite le potentiel de la jeune femme. L’enquête est intéressante, les personnages savoureux et on en redemande à la fin. Espérons qu’il y ait d’autres enquêtes de Loveday et Ryder, car cette première est des plus sympathiques.

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Le corbeau d’Oxford – Faith Martin – Harper Collins – 352 pages (novembre 2019)

3 réflexions sur “Le corbeau d’Oxford – Faith Martin

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