De si bonnes amies – Amy Gentry

« Dana Diaz est comédienne de stand-up à Austin, Texas. Lorsqu’elle se lie d’amitié avec Amanda Dorn, programmeuse informatique, toutes deux se confient leurs terribles expériences, notamment l’abus sexuel que Dana a subi à Los Angeles. Amanda échafaude alors un plan parfait pour se venger de ceux qui les ont humiliées : chacune se chargera de punir l’agresseur de l’autre. Quitte à transgresser le mantra de Dana pour garder le contrôle sur scène : Pas de sang dans l’eau, ça attire les requins… »

Il y a quelques temps, j’ai lu Les filles des autres d’Amy Gentry. Lorsque j’ai vu De si bonnes amies sur NetGalley, j’ai eu envie de lire un nouveau titre de l’autrice américaine. D’autant que le résumé me tentait bien.

Dana Diaz est humoriste. A la fin d’un spectacle, elle prend un verre avec une femme qui se trouvait dans le public, Amanda. Elles vont sympathiser toutes les deux et Dans va se retrouver prise dans un engrenage dangereux. Amanda avait, en effet, une idée derrière la tête, entraîner Dana dans une histoire de vengeance contre les hommes qui leur ont fait du mal à toutes les deux…

Ce roman nous offre un précieux conseil : ne pas se lier avec n’importe qui, surtout si ce n’importe qui est une nana qui a l’air de ne comprendre aucune blague et que l’on est soi-même humoriste.

De si bonnes amies ne m’a pas immédiatement convaincue – j’ai trouvé les ficelles assez grosses et le scénario convenu. Néanmoins, je me suis laissée porter et ce n’était pas désagréable. La seconde partie du roman est nettement plus intéressante et cela m’a permis de réveiller un peu mon attention. Finalement, De si bonnes amies est meilleur que ce que laissait présager le début. Et puis le sujet de la vengeance n’est pas pour me déplaire.

De si bonnes amies – Amy Gentry – Robert Laffont – 400 pages (avril 2019)