Midnight sun – Stephenie Meyer

« La rencontre entre Edward Cullen et Bella Swan dans Fascination, le premier tome de la saga Twilight, a donné naissance à une histoire d’amour iconique. Mais jusqu’à présent, les fans n’avaient pu lire de cette histoire que la version de Bella. Ce conte inoubliable prend, à travers le regard d’Edward, un tour nouveau et résolument sombre. La rencontre de Bella constitue dans sa longue vie de vampire l’expérience la plus intrigante et la plus troublante qui soit. Plus nous apprenons de détails sur le passé d’Edward et la complexité de son monde intérieur, mieux nous comprenons que cet événement constitue le combat déterminant de son existence. »

Après avoir lu Au secours ! D’où viennent ces crocs ? de Sophie Delenclos, un roman ado sur des amis qui découvrent leur nouvelle condition de vampires, je me suis dit qu’il était temps de me plonger de Midnight sun de Stephenie Meyer, sorti dix ans après les quatre tomes de la série Twilight. J’ai beau lire assez vite, l’épaisseur du roman me faisait un peu peur, tout comme le fait de peut-être perdre mon temps à lire un roman qui m’aurait donné une impression de déjà vu, car Midnight sun est en fait Fascination mais du point de vue d’Edward.

J’ai aimé Twilight. Assez pour avoir lu cette série deux fois. Et vu les films plus de fois encore. Je sais que ce n’est pas de la grande littérature, mais ça m’est complètement égal, j’ai aimé cette histoire d’amour entre Bella (une humaine) et Edward (un vampire).

Midnight Sun, c’est la rencontre entre Edward et Bella, la naissance de leur histoire d’amour telle qu’elle a été vécue par Edward. L’arrivée de Bella au lycée, l’odeur de son sang qui rend Edward complètement fou, sa maladresse, son absence totale d’instinct de survie, sa gentillesse et surtout le silence de son esprit, car Edward n’a pas accès à ses pensées (lui qui peut lire dans l’esprit de n’importe qui normalement). Edward tente de lutter contre l’amour qu’il ressent, un amour viscéral, pas loin de faire penser à la fameuse imprégnation des loups-garous. Mais il ne peut pas. Il va donc rester dans l’ombre, pour lui éviter tout danger – autre que d’être l’obsession d’un vampire tel que lui, évidemment – et va même la surveiller lorsqu’elle dort – rappelons que le père de Bella est flic, donc, a priori, elle ne craint pas grand chose, sauf une attaque de vampire.

Dans Midnight sun, on en apprend plus sur Edward et son clan et c’est intéressant. Mais il y a vraiment un truc qui ne marche pas dans cette version « Edward ». Autant j’avais trouvé l’histoire de Bella et Edward absolument romantique lorsque je l’ai découverte du point de vue de Bella, autant là, la version d’Edward fait de lui un véritable psychopathe. Un stalker. Un traqueur. J’ai eu un peu de mal à trouver l’histoire aussi chouette que lorsque j’ai lu Fascination. Et j’ai trouvé le temps long. Plus de 800 pages, lues à une lenteur d’escargot.

Franchement, ce n’est pas nul, mais je trouve que ça ne fonctionne pas. Le seul intérêt du livre est qu’il permet de se replonger dans l’histoire d’Edward et Bella, mais dans ce cas, autant relire les tomes déjà parus.

Midnight sun – Stephenie Meyer – Hachette – 810 pages (août 2020) – dès 13 ans