Le tourbillon de la vie – Aurélie Valognes

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« Le temps d’un été, Arthur et son petit-fils rattrapent les années perdues. Plus de 60 ans les séparent, mais ensemble ils vont partager les souvenirs de l’un et les rêves de l’autre.
Le bonheur serait total si Arthur ne portait pas un lourd secret.
Un roman sur le temps qui passe, la transmission et les plaisirs simples qui font le sel de la vie.
Entre émotion, rire et nostalgie, Aurélie Valognes nous touche en plein cœur. »

Le tourbillon de la vie est mon premier Aurélie Valognes. Son succès littéraire m’avait rendue curieuse, ainsi que les avis mitigés autour de moi à propos de l’autrice. Alors, hop, quand l’occasion s’est présentée d’écouter Le tourbillon de la vie, je l’ai saisie. Grâce à l’entretien avec l’autrice à la fin du roman, on apprend qu’il a été écrit durant le premier confinement – pas d’inquiétude, il n’est pas question du COVID.

C’est l’été et Arthur, comédien célèbre, homme de théâtre à la carrière brillante, accueille son petit-fils Louis. Le petit bonhomme de huit ans, avec son enthousiasme, sa curiosité et ses questions incessantes et parfois incongrues, éclaire les journées du papy. Parfois, Arthur se désole de n’avoir plus aucune relation avec sa fille Nina qui lui reproche son absence lorsqu’elle était petite, mais elle lui offre la possibilité de créer un lien avec Louis, ce qui n’a pas de prix. D’autant qu’Arthur se demande si cela ne va pas être le dernier été…

La voix du lecteur, voix de radio, de bande-sons, de théâtre, de cinéma ; la voix du lecteur François Berland colle parfaitement au personnage d’Arthur, que j’imaginais bien tel un Arditi fier, l’écharpe blanche autour du cou.

C’est une histoire plutôt mignonne, celle d’un grand-père et de son petit-fils qui mangent des glaces sur la plage, des mûres dans les buissons, partir à la pêche. Mais derrière, il y a une autre histoire, celle d’un homme qui vieillit et qui sait sa mémoire condamnée ; pour un acteur c’est plutôt ironique. Alors, il essaie de faire vivre à Louis un très bel été, car qui sait à quel moment il aura perdu totalement la mémoire. Louis comprend que son grand-père a des absences, alors il essaie de le couvrir, devenant son complice.

On sourit, on s’émeut, on s’ennuie un peu aussi (je dois l’avouer, je n’ai pas toujours été passionnée par les souvenirs d’Arthur). Le tourbillon de la vie est un peu convenu, la fin semble évidente, mais c’est un feel-good agréable à lire, qui fait du bien au moral. Et je comprends l’engouement pour Aurélie Valognes. Je sais aussi que cette lecture ne restera pas dans mon esprit longtemps, mais elle m’a offert quelques heures de détente.