Comment j’ai failli ne pas me marier à Noël – Lucie Castel

« À une semaine de mon mariage de rêve à Londres, mon wedding planner meurt étouffé en avalant le strass de la culotte d’une stripteaseuse.
Peu importe ! Quand l’amour, le vrai, est là, rien n’est insurmontable.
Mais s’il n’y était plus ? Et si cette catastrophe en annonçait plein d’autres ?
La mort du wedding planner, j’aurais géré, la fermeture de tous les commerces suite à la contamination de l’eau, aussi. Je peux me passer (non sans cris et désespoir) de ma robe, de ma pièce montée, de mon traiteur et de mon bouquet, tant que William est à mes côtés.
Mais voilà que mon prince charmant britannique me cache quelque chose… ou quelqu’un.
J’aurais dû voir les signes, ils étaient aussi gros que Big Ben.
Tout a commencé le jour où une vache suicidaire s’est précipitée sous les roues de notre voiture, la veille de Noël, un an auparavant. »

Il y a un petit moment, j’ai lu Pas si simple de Lucie Castel. L’histoire d’un aéroport, d’une tempête de neige, d’un réveillon chez des inconnus, d’un quiproquo et d’un coup de foudre. Pour ces vacances de Noël et de mon orgie de romances de Noël, j’ai eu envie de découvrir la suite de cette histoire qui m’avait fait passer un bon moment. Et puis le titre me plaisait bien – plus que Pas si simple en tout cas – jugez plutôt : Comment j’ai failli ne pas me marier à Noël. J’ai découvert d’ailleurs que lorsque ce roman autoédité a trouvé sa maison d’édition, ils ont changé le titre pour Comment bien rater son mariage à Noël – ce qui personnellement me plaît beaucoup moins.

Scarlett et William vont se marier. A cette occasion, la famille de la jeune femme débarque en Angleterre. La mère, qui voit des signes partout, les tantes qui braillent et investissent la cuisine, le cousin discret et surtout Mélie, la sœur de Scarlett, un personnage que j’avais particulièrement aimé dans Pas si simple. La famille de Scarlett et celle de William sont comme l’huile et le feu, ce qui n’est pas de tout repos pour la jeune femme qui se retrouve confrontée à une succession de catastrophes à la mort de son wedding planner – étouffé par les sequins d’un string. Celui-ci n’a laissé aucun document sur les prestataires du mariage. Qui peut bien s’occuper des fleurs ou du repas ? Sans compter sur la bactérie qui rend tout le monde malade. Bref, Scarlett commence à se demander si l’univers ne lui envoie pas un signe : ce mariage est-il une bonne idée, finalement ?

Est-ce que Comment j’ai failli ne pas me marier à Noël peut se lire sans connaître Pas si simple ? Oui, même s’il y a un certain nombre de références au premier livre.

Est-ce que Comment j’ai failli ne pas me marier à Noël est aussi bien que Pas si simple ? Pas tout à fait, mais c’est, pour ceux qui ont lu Pas si simple, un plaisir de retrouver les personnages et de voir certains problèmes se régler.

Après, quand je vous dis que ce roman n’est pas tout à fait à la hauteur du premier, cela ne fait pas de Comment j’ai failli ne pas me marier à Noël un mauvais livre. Pas du tout. Et le lire pour Noël a été un vrai plaisir (même si commence à avoir une petite overdose de mariages sous la neige).

Comment j’ai failli ne pas me marier à Noël – Lucie Castel – Autoédition – 232 pages (octobre 2020)