Le chalet des disparus – Ruth Ware

« Quand les associés d’une célèbre application de musique se décident à organiser un séminaire dans un chalet perdu en pleine montagne pour évoquer l’avenir de leur entreprise, ils n’imaginent pas qu’ils vont être soudain coincés par une tempête de neige. Et bientôt, un premier membre de l’équipe va manquer à l’appel.
Un huis clos angoissant dans lequel chacun à quelque chose à perdre, à gagner, à cacher… »

En découvrant le résumé du Chalet des disparus de Ruth Ware, je me suis dit que ce roman avait absolument tout pour me plaire. Car oui, j’adore les histoires dans lesquelles les personnages sont confinés et qu’un tueur rôde parmi eux. C’est drôle parce que dit comme ça, on dirait que je vous parle d’un roman d’horreur alors que c’est en fait un thriller. Comme quoi, la frontière est plutôt mince entre les deux. Et je me demande même si Le chalet des disparus ne tombe pas un peu dans l’horreur par moment quand on y pense…

Ils travaillent tous pour l’application musicale Pister et sur une idée brillante de leur boss (ironie), ils vont passer quelques jours dans les Alpes françaises avec au programme, ski et travail. Ils arrivent donc tous dans un chalet de luxe avec personnel inclus : Daniel en cuisine et Erin en gouvernante. On découvre dès le début du roman, via une coupure de presse, qu’une avalanche a coupé le chalet du reste du monde et que quatre britanniques ont trouvé la mort. Il va donc falloir trouver qui, pourquoi et comment. Challenge accepted !

L’histoire nous est racontée par Erin, l’hôtesse charmante et par Liz, invitée par l’équipe de Pister sans que l’on sache trop pourquoi et même oubliée quand il s’est agi de réserver le nombre de chambres dans le chalet. Après ce petit malaise et une nouvelle répartition des chambres, l’apéritif luxueux d’accueil nous permet de faire connaissance avec un peu tous le monde – et certains membres de Pister sont loin d’être attachants. On découvre qu’Erin cache quelque chose et que Liz semble faire peur à plusieurs, alors qu’elle-même est terrorisée. Soit.

Je ne vous en raconte pas plus. Sachez juste qu’il va y avoir des disparitions, des morts, de la neige, une panne d’électricité et un meurtrier – je pense que vous en doutiez.

J’ai découvert Ruth Ware avec La disparue de la cabine n°10, puis j’ai lu Les cinq règles du mensonge et La clé du sang. J’ai bien aimé le premier (mon copain a détesté), un peu moins les suivants (je ne les lui ai pas conseillé du coup). J’espérais que Le chalet des disparus allait me plaire – en tout cas le résumé me le laissait penser.

Alors, j’ai eu du mal à lâcher ce roman et j’avais très envie de m’y remettre pour connaître la fin – challenge failed for me car je n’ai rien deviné. La solution m’a semblé tellement évidente que je n’ai pas pu y croire. Ce côté page-turner m’a bien plu. Ensuite objectivement, ce n’est pas un roman génialissime. Disons qu’il est plaisant, mais pas ultra crédible. Agréable, mais pas inoubliable.

Le chalet des disparus – Ruth Ware – Fleuve noir – 432 pages (février 2023)