L’étrange cas de Juliette M. – Megan Shepherd

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« Juliette Moreau n’est plus rien. Sa vie a basculé le jour où son père, le plus éminent chirurgien de Londres, a été accusé d’ignobles pratiques médicales. Est-il mort ? En fuite ? Nul ne le sait. Une chose est sûre : Juliette doit maintenant se débrouiller seule pour survivre. Et tenter de répondre à cette terrible question qui l’obsède : qui est vraiment mon père? Un fou ou un génie ? »

L’étrange cas de Juliette M. de Megan Shepherd est inspiré de L’île du docteur Moreau de H.G.Wells. Je n’ai jamais vraiment eu envie de lire ce roman fantastique à base d’expériences scientifiques horrifiques. Mais cette version avec une jeune femme m’a tout de suite semblé plus attirant.

Macadam, qui édite L’étrange cas de Juliette M. est spécialisée en littérature jeunesse et L’île du docteur Moreau est également paru chez des éditeurs jeunesse. Ça me fait un peu halluciner quand on sait qu’il est question dans le roman de Wells comme dans celui de Megan Shepherd de vivisection, d’opérations sur des animaux conscients et non anesthésiés, d’un cinglé qui se prend pour un Dieu et de créatures que l’on aimerait pas franchement croiser dans une rue sombre. Ceci dit, c’est surtout à l’adolescence que je dévorais des romans d’épouvante. Alors que ça m’est un peu – euphémisme ! – passé. En même temps, j’ai accumulé assez d’histoires affreuses pour cauchemarder jusqu’à mes 95 ans.

Bref, pour en revenir à L’étrange cas de Juliette M., j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire. Pourtant, elle n’est pas mal et le style, sans être transcendant, est agréable. Je ne sais pas trop pourquoi, mais la magie n’a pas vraiment opéré.

En arrivant à la dernière page, j’ai été étonnée de voir qu’il y avait une suite, car – contrairement à certaines sagas -, L’étrange cas de Juliette M. Ne se termine pas sur un cliffhanger. Le second tome s’appelle Retour en enfer. J’ai comme l’impression que les aventures de Juliette Moreau ne s’arrangent pas…