« Alice Salmon, vingt-cinq ans et promise à un bel avenir, retourne dans sa ville universitaire pour y passer une soirée entre amies. Au petit matin, son corps est découvert sous un pont, balayé par la rivière. Est-ce un suicide, un accident ou un meurtre ? Les médias s’emparent de l’affaire, créant une véritable onde de choc.
Le professeur Jeremy Cooke, proche de la retraite, se lance alors dans un ultime projet de recherche : reconstituer la vie d’Alice, son ancienne élève, pour élucider sa fin si tragique. Il fouille dans toutes les traces qu’elle a laissées : Facebook, Twitter, Spotify, forums, blogs, journaux intimes, lettres. Pièce par pièce, Alice apparaît tel un puzzle mystérieux, parfois très sombre. Et bientôt, entre ses lignes, des vérités choquantes font surface…
Ce qu’il reste d’Alice est un thriller psychologique à la construction unique. Jamais nos nouveaux outils de communication ne seront apparus si menaçants. À une heure où la distinction entre vie réelle et vie digitale est de plus en plus floue, que reste-t-il vraiment de nous après la mort ? »
Je vous en parlais hier : dans le cadre du Prix des lecteurs du Livre de poche dans la catégorie Polars dont je fais partie, je dois lire deux ou trois romans par mois sélectionnés par la maison d’édition et choisir mon préféré.
Ce mois-ci, s’affrontent Six fourmis blanches de Sandrine Collette, Ce qu’il reste d’Alice de T.R. Richmond et Black-out de Marc Elsberg. Hier, je vous donnais mon avis sur le roman de Sandrine Collette, c’est maintenant au tour de celui de T.R. Richmond d’être passé à la moulinette (et demain, nous parlerons de Black-out).
Parmi les trois livres du Prix des lecteurs du Livre de Poche, Ce qu’il reste d’Alice est le seul que j’aurais pu acheter spontanément lors d’une virée shopping. C’est tout à fait le genre de romans qui me fait envie, car j’adore les thrillers psychologiques.
La construction de Ce qu’il reste d’Alice m’a un peu surprise. En effet, ce roman est une sorte de recueil de tout ce qu’a trouvé Jeremy Cooke, l’ancien professeur d’Alice. Extraits de journaux intimes, emails, tweets, SMS. En lisant ce livre, j’ai eu plusieurs fois l’impression d’entrer dans la vie de la victime comme une voyeuse, mais également de découvrir Alice à travers un prisme qui ne la décrivait pas entièrement, comme si nous n’avions accès qu’à certaines facettes de sa personnalité. Je m’imaginais lire ce roman comme des feuilles tirées d’un carton trouvé dans le fond d’une armoire.
J’ai trouvé cette lecture originale et agréable. J’ai bien aimé la manière dont on entre dans l’histoire et au moment où l’on est plutôt bien installé, tout bascule. Petit bémol : j’ai assez rapidement deviné le dénouement, pas tout, mais une bonne partie (je reste vague pour ne pas vous dévoiler l’intrigue). Mais pour un premier roman, T.R. Richmond a réussi son coup en proposant un roman plutôt étonnant.
Ce qu’il reste d’Alice – T.R. Richmond – Livre de Poche – 496 pages (mars 2016)
Il a l’air chouette, je le note pour cet été !
J’aimeJ’aime
Oui, il est vraiment pas mal.
Bises,
Maeve
J’aimeJ’aime
oh il a l’air très sympa !
J’aimeJ’aime
C’est ça, il est vraiment sympa, ça fait réfléchir sur ce qu’on laisse comme trace…
Bises,
Maeve
J’aimeJ’aime
Pingback: Black-out – Marc Elsberg | Mademoiselle Maeve
Pingback: Amelia – Kimberly McCreight | Mademoiselle Maeve
Pingback: Q / T | Mademoiselle Maeve